La bonne santé du secteur de la microfinance au Maroc

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© Copyright : Le360 : Adil Gadrouz

Le secteur de la microfinance a su se maintenir en 2016, nonobstant une conjoncture loin d’être faste. Le secteur a poursuivi sur sa lancée, réalisant une bonne performance, souligne Aujourd’hui Le Maroc dans son édition de ce jeudi 23 mars. En effet, l’encours des microcrédits, à fin 2016, avoisine les 6,5 milliards de DH contre 6,024 milliards de DH un an auparavant, soit une progression de 7,68%, fait remarquer le journal, ajoutant que le secteur compte, à fin décembre 2016, 932.274 clients actifs contre 905.990 en 2015. On constate aussi que de nouvelles agences ont vu le jour, et que des recrutements ont été effectués par les opérateurs pour étoffer leurs effectifs.
 
Selon la Fédération nationale des associations de microcrédits (FNAM), il y a aussi une expansion de produits lancés dans le cadre de l’intermédiation en opération de banque. En effet, comme l’explique Aujourd’hui Le Maroc, certaines associations de microcrédits ont élargi l’éventail de leurs offres en proposant des produits d’épargne et de la monétique. D’ailleurs, à ce niveau, on remarque un fort engouement de la clientèle. Ainsi, 83.421 cartes monétiques ont été distribuées à fin 2016, soit une hausse de 251% par rapport à 2015.
 
De même, les comptes sur carnet sont en progression, soit 18.191 comptes ouverts contre 5.193 un an auparavant. Cette évolution du secteur amène les opérateurs à réaffirmer leurs ambitions. Ainsi, les opérateurs se mobilisent actuellement pour la mise en place d’une feuille de route bien définie. Selon le quotidien, plusieurs projets structurants sont dans le pipe. D’ailleurs, précise-t-il, le premier a été bouclé fin 2016 et porte sur l’étude et la mise à niveau de l’environnement institutionnel juridique et réglementaire de la microfinance au Maroc.
 
Une autre étude est actuellement en cours, et devrait permettre une évaluation du potentiel du secteur. Elle lui donnera aussi une visibilité, en identifiant la population cible et en recensant les unités de production informelle. Aujourd’hui Le Maroc souligne que Bank Al-Maghrib et le ministère de l’Economie et des finances planchent aussi sur l’élaboration d’un nouveau texte de loi, avec l’objectif d’offrir un cadre très ouvert à l’ensemble des opérateurs. Ces derniers appellent l’Etat à faire un effort sur le volet fiscal dans le secteur de la microfinance, qui constitue avant tout un outil de lutte contre la pauvreté et d’inclusion financière.
 
 
Source: Kiosque 360

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