«Au niveau de l’Etat, la grosse préoccupation, c’est le crédit acquéreur. Nous sommes en train de mettre en place des fonds de garantie aussi bien pour les acquéreurs que pour les promoteurs immobilier », a annoncé Celestin Koalla, Directeur du logement et de l’aménagement foncier du ministère ivoirien de la construction, du logement et de l’urbanisme.
Selon Celetin Koalla, il revient à l’Etat de permettre à la population non bancarisée, à ceux qui « n’ont pas de bulletins de salaire ou qui ont des revenus instables de pouvoir bénéficier du logement, mais en rassurant le banquier », a-t-il affirmé.
« Les banquiers ont fait beaucoup d’efforts. Il faut que le gouvernement puisse les aider maintenant à atteindre tous nos compatriotes qui ne sont pas bancarisés. Parce que le banquier, c’est un privé, il a besoin d’un minimum de garantie. » ajoute t’il
Arsène Coulibaly, Directeur général de la Banque Atlantique Côte d’Ivoire a souligné que« En dehors de l’offre de la diaspora qui est en cours de préparation et de l’offre des commerçants, nous avons une offre pour les salariés à des taux attractifs qui consiste à financer l’ensemble du projet sur 20 ans à des coûts allant jusqu’à 6,9%».
« Nous ne comptons pas faire les choses à moitié. Nous proposons une solutions qui consiste à faire des financements intégrés», indique pour sa part Celestin Koalla.
Rappelons que le vendredi 23 février 2019, le Gouvernement Ivoirien a annoncé la baisse du taux de prêts sollicités par les acquéreurs pour les logements sociaux. Ce prêt est passé de 9,5% à un taux de 5,5%. Pendant que le prix plafond du logement social a été fixé à 12,5 millions FCFA et celui du logement économique fixé à 23 millions FCFA par le gouvernement ivoirien.
Meliane Nomel