Les Fintech du Bénin se mettent en association pour structurer et dynamiser l’écosystème

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En pleine expansion au Bénin, le secteur des technologies financières se développe grâce à des entreprises innovantes qui œuvrent à faciliter l’accès des populations non bancarisées à des services financiers. Ainsi, l’Association des Fintech du Bénin (AFIN BJ), a été créée le 17 septembre 2024 à Cotonou.

En effet, ces 7 fintechs béninoises à savoir Izichange, Payplus, Kkiapay, Fedapay, Feexpay, Cashlink et Pal, ont décidé de se mettre en association avec pour objectif de structurer et dynamiser l’écosystème. En unissant leurs forces, elles pourront mieux faciliter le dialogue avec les régulateurs tels que l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) et la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Cette initiative vise également à accélérer l’inclusion financière au Bénin.

Sous la présidence d’Hermann Aguessy, co-fondateur de Fedapay, l’association veut développer un cadre propice à l’innovation et à la croissance. Fedapay, un leader régional en matière de paiements électroniques, incarne bien les aspirations de l’AFIN BJ : faciliter les transactions numériques tout en rendant les services financiers accessibles au plus grand nombre. Avec ce conseil d’administration, composé de trois membres élus pour un mandat de deux ans, l’association entend jouer un rôle clé dans la modernisation des services financiers au Bénin.

Pour l’AFIN BJ, l’une des priorités est le recensement de toutes les fintechs béninoises et la mise en conformité de l’association avec les lois nationales et régionales, afin d’établir un cadre solide pour le développement des services financiers numériques.

L’AFIN BJ cherche également à sensibiliser le grand public et les entreprises sur l’importance de l’inclusion financière, essentielle pour améliorer les conditions de vie des populations, en particulier dans les zones éloignées. Le développement de solutions de paiement mobiles, de services bancaires accessibles via smartphone, et de moyens de transfert de fonds à coût réduit, sont des pistes que l’association envisage de promouvoir à travers des initiatives locales et régionales.