Sur le court terme, la hausse de l’activité des banques marocaines en Afrique et la part croissance de ces filiales dans leurs bilans, n’est pas sans risques. Fitch rating publie une note sur ce sujet, quelques jours après la finalisation de l’acquisition de Barclays par Attijari.
Dans une nouvelle note publiée ce 11 mai, l’agence de notation internationale Fitch, une des trois plus importantes agences de notation dans le monde, estime que l’expansion africaine des banques marocaines affecte leur profil de crédit.
L’agence souligne d’ailleurs que son évaluation de l’appétit du risque influe fortement sur les notes de viabilité autonomes de deux grandes banques marocaines, à savoir Attijariwafa Bank et la BMCE.
Pour ce qui de la filiale de la SNI, Fitch se focalise particulièrement sur le deal qu’a clôturé la banque marocaine la semaine dernière, en acquérant Barclays Egypt.
En 2016, et selon Attijariwafa Bank, Barclays Egypt a enregistré un résultat net équivalant à 6,5% du bénéfice net d’Attijariwafa Bank et, au premier trimestre de 2017, un rendement annualisé de 4,3% sur les actifs, considérablement supérieur au taux de 1,4% atteint par la banque marocaine sur la même période.
Fitch explique que la consolidation de Barclays Egypt dans le groupe Attijariwafa Bank au deuxième trimestre 2017 pourrait signifier que plus d’un tiers des bénéfices du groupe seront générés par son réseau africain. Elle signale toutefois qu’il est peu probable que la banque égyptienne conserve une rentabilité aussi élevée une fois que les rendements des obligations souveraines de l’Etat égyptien tombent.
A cet effet, l’agence internationale rappelle que les marges d’intérêt net pour les banques égyptiennes ont été fortifiées en 2016 par une augmentation des taux de 300 pb, et ce afin de renforcer les conditions monétaires en vue d’alléger la transition vers le flottement total de la livre égyptienne. Toutefois, Fitch dresse une prévision pessimiste sur le court terme.
« Nous nous attendons à ce que les rendements des bons du Trésor égyptiens diminuent cette année, alors que l’environnement d’exploitation se stabilise après la dépréciation de la devise qui a suivi le flottement, ce qui se traduit par des marges inférieures pour les banques ».
A contrario, Fitch estime que si Barclays Egypt continue d’être aussi rentable qu’elle l’a été, les contributions des banques africaines aux résultats consolidés des groupes bancaires marocains pourraient devenir encore plus importantes.
A vrai dire, ces filiales africaines ont contribué à compenser la faiblesse de la croissance du crédit et la régression des marges dans les unités marocaines des banques concernées. Elles contribuent également de plus en plus au bénéfice global, générant 32% du bénéfice net de 2016 pour la BMCE, 29% pour Attijariwafa Bank et 12% pour la GBPC.
Ceci étant, cette augmentation des bénéfices n’est pas dénuée de risques, avertit Fitch. Elle signale que la croissance régulière des prêts africains implique que ceux-ci représentaient, à fin 2016, environ 20% des prêts chez Attijariwafa Bank, 15% chez la BMCE et 12% chez la Banque populaire.
Elle affirme que les banques marocaines qui créent ou acquièrent des banques sur des marchés ayant des notes souveraines inférieures, sont exposées aux larges portefeuilles obligataires des gouvernements locaux, que ces filiales détiennent généralement.
« Dans la plupart des marchés africains, les obligations souveraines nationales sont évaluées à plusieurs niveaux inférieurs aux obligations souveraines marocaines (BBB-). Les environnements d’exploitation sont également généralement plus risqués, exposant ainsi les banques à un risque d’actif plus élevé », explique l’agence. Elle indique également que les normes réglementaires peuvent être moins développées qu’elles ne le sont au Maroc.
Le réseau des filiales africaines des banques marocaines, principalement dans les pays subsahariens, est considérable. BMCE a des filiales dans 19 pays africains, Attijariwafa dans 13 pays et la Banque populaire est présente dans 8 pays.
Les filiales varient en taille et en franchise. Par exemple, les filiales de BMCE au Bénin, au Burundi et à Djibouti sont des leaders du marché qui contrôlent plus d’un quart des dépôts du secteur bancaire, tandis que leurs banques au Ghana, au Kenya, au Rwanda et en Tanzanie ont chacune des parts de marché d’environ 2%.
Source: Médias 24
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