Le Président de la China Africa Development Funds (BDC), Chi Jianxin, et le Président d’Afriland First Group, Dr Paul K. Fokam, ont signé à Dakar (Sénégal) une convention stratégique globale le 25 septembre 2017. Cette convention qui a pour but de promouvoir le développement des projets en Afrique, fait du président d’Afriland First Group le mandataire de la BCD en Afrique.
La signature de la convention a eu lieu à Dakar, en marge du 3ème Forum Investir en Afrique organisé par la Banque mondiale, la Banque chinoise de développement et le gouvernement sénégalais, du 25 au 27 septembre dernier.
Selon, le communiqué, cette convention fait de Dr Paul K. Fokam le partenaire stratégique du fonds Sino Africain (China Africa Development Funds, en abrégé CADFUND). La plus importante institution mise sur pied par le gouvernement chinois. La mission de ce fonds est d’accompagner et de financer les entreprises chinoises qui veulent investir en Afrique.
Désormais, il revient au Dr Paul K. Fokam de soumettre des projets, aussi bien privés que publics, à CADFUND en provenance des 54 pays du continent. CADFUND est une filiale de la Banque chinoise de développement, principal bailleur de fonds chinois, qui porte les investissements publics de l’Empire du milieu.
Outre le financement des projets, le partenariat entre CADFUND et Afriland First Group comprend trois autres aspects. Notamment les formations (Capacity building) , la facilitation des joint-ventures et la facilitation en matière de recherche de financements.
Pour rappel, cette collaboration est le résultat de 16 ans de travail accompli par Dr Paul K. Fokam en Chine en matière de conseil et de facilitation des investissements en Afrique. Ceci à travers le bureau d’Afriland First Bank ouvert à Beijing en 2001, nous dit le communiqué de la banque
Ce partenariat rentre en droite ligne de la volonté du président Xi Jinping d’optimiser les échanges entre la Chine et l’Afrique, non seulement sur le plan commercial, mais aussi sur les plans de l’éducation et de la technologie.
Et l’un des volets de la convention signée le 25 septembre porte sur les formations en vue de l’appropriation de la technologie par l’Afrique.