« Le secteur des assurances, nonobstant les progrès remarquables et les innovations enregistrées ces dernières années, reste faiblement connu du grand public. En témoigne le faible taux de pénétration qui atteint avec peine les 2 % » a déploré le directeur général du trésor Ivoirien.
Pour lui les causes sont entres autres le manque de diligence observé de la part de certains assureurs face aux demandes de prestations des assurés et principalement celles des victimes des accidents de la circulation ou de leurs ayants droit. Cela concerne également la pratique généralisée de la sous-tarification et de l’assurance à crédit. A t’il souligné.
S’agissant des cas de lenteur dans le règlement des sinistres, la cause serait liée aux tensions de trésorerie auxquelles font face bon nombre de sociétés d’assurances du marché. D’après un diagnostic .
« C’est la raison pour laquelle le Conseil des ministres en charge des assurances a décidé de porter le capital social minimum des sociétés d’assurance à cinq milliards de francs CFA dont trois milliards devront être libérés au plus tard en avril 2019 », a conclu M. Assahoré.
Par ailleurs, Mr Assahoré, a salué une telle initative qu’ est pour lui l’occasion « d’apporter des éléments de réponse aux préoccupations des consommateurs d’assurance, mais aussi un forum d’échanges sur les problématiques du secteur ».
Pour rappel, Le marché des assurances comptait en juillet 2009 trente deux (32) sociétés dont 21 en non vie ou IARD et 11 dans les branches VIE. Selon l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASA-CI) le chiffre d’affaires global pour l’exercice 2016 – dans l’attente de ceux de 2017 –. Il s’élevait à 308,93 milliards FCFA, une hausse de 8,6% en comparaison avec l’exercice précédent.
Meliane Nomel
