Dans son discours d’ouverture, le président Rwandais Paul Kagamé s’est réjoui d’être présent à ce grand rendez-vous du patronat Ivoirien. Pour lui, c’est une occasion pour nous africain, de réfléchir sur les stratégies de développement de notre continent. Car les Africains doivent croire en leurs potentiels et se dire « capables, à l’instar des autres pays industrialisés » d’être dotés de facultés pour « transformer » leur environnement et le continent. A-t-il relevé.
Il a en outre invité les entrepreneurs africains à unir leur force pour assurer eux même une transformation de nos matières premières et une transformation structurelles des économies.
. «Nous devons parvenir à un stade où nos pays assurent le financement de leur transformation » a-t-il affirmé.
Aussi, pour lui, les acteurs du secteur privé doivent faire preuve d’innovation pour le développement du pays « Ne soyez pas effrayés d’essayer ce qui est nouveau , Derrière tout défi se cache une opportunité. Si une personne peut le faire, tout le monde peut le faire ». a t’il lancé lors d’un panel de Haut niveau, avec à ses côtés le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Pour sa part, le vice-président Ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a situé l’environnement des affaires ivoirien et a affirmé que de grands progrès ont été faits et meme que beaucoup restent encore à faire. Il a par ailleurs, invité les entrepreneurs à considérer la globalisation comme une opportunité avec une approche novatrice. Les entrepreneurs, acteurs du secteur économique ne devraient pas avoir « peur d’aller au niveau régional » et sur le marché mondial a-t-il motivé.
« La Côte d’Ivoire envisage d’être un pays industrialisé en 2040 au plus tard, selon des projets du pays, qui enregistre d’ailleurs une croissance économique soutenue et de bonnes perspectives en 2019 et 2020 » A annoncé le vice président Ivoirien.
Jean-Marie Ackah, président de la Confédération Générale des Entreprises de La Côte d’Ivoire(CGECI) a quant à lui saluer l’initiative de l’Union Africaine, à travers le libre échange des Etats membres.
« Quelles que soient les recommandations que nous faisons, pour accroître et Diversifier l’offre du secteur privé, elles ne peuvent hélas, produire tous les Résultats escomptés, si le cadre ou climat des affaires qui les porte, n’est pas des Plus favorables. C’est la raison pour laquelle, la CGECI a opté cette année pour un thème sur l’environnement des affaires. A-t-il revelé.
« C’est à ce juste titre, que ce forum devra nous permettre de nous enrichir de nos expériences respectives et partager nos visions pour permettre à nos pays de Tendre vers l’Excellence ». A-t-il ajouté.
Il a surtout invité les pays africains à avoir des politiques qui s’accentuent sur l’international et qui seront significative pour le secteur privé.
Par ailleurs, lors d’un panel sur le financement des entreprises, il est ressorti que les fonds d’investissements ont des critères. Notamment la stratégie du fond selon les secteurs dans lesquels le fond intervient et la taille qui consiste au volume d’investissement disponible et prévue par le fond.
Pour rappel, Initialement prévue les 17 et 18 octobre 2019, la date de la tenue de la 8 ème édition de la CGECI ACADEMY a été rapproché aux 14 et 15 octobre 2019. Cette 8 édition de la CGECI ACADEMY se déroulera sous le thème : « Environnement des affaires : Quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ? » ,avec pour invité d’honneur président Rwandais, Son Excellence, M. Paul KAGAME.
Meliane Nomel
