« Aujourd’hui, les services de transfert d’argent par téléphone mobile ne sont pas exercés par les seules EME créées par les opérateurs télécoms ; il y a également des institutions bancaires et d’autres entreprises de la place qui le font. Sont-elles concernées par cette disposition ? Il semblerait que non. Dans ce cas, il y a manifestement un problème d’équité fiscale » .A confié Gertrude Koné, la directrice exécutive de l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), à nos confrères de Minute Eco.
Cette nouvelle mesure subit le mécontentement des clients des banques et de biens d’autres structures. Tous ne comprennent pas pourquoi parler d’équité fiscale lorsque ces taxes propres au Mobile Money ne prenait pas en compte l’activité de transfert d’argent par téléphonie mobile effectuée par les entreprises autres que les émettrices de monnaie électronique (EME) créées par les opérateurs télécoms.
Pour rappel, cela fait un an jour pour jour que les tarifs de transferts « mobile money » ont augmenté de 7,2 % . C’est à dire depuis le 1er février 2019. L’annonce a été faite par l’Union nationale des télécommunications (UNETEL) dans un communiqué.
Meliane Nomel