Qu’est ce que La coassurance?
Elle désigne la technique par laquelle plusieurs assureurs vont se réunir afin de supporter ensemble un même risque dans un contrat en commun. Elle est notamment utilisée par les assureurs quand le risque est élevé et que le montant des biens à garantir est lui aussi important. En somme, la coassurance consiste pour les assureurs à se partager le risque que représente l’assuré. Du coup, dans le cas de l’indemnisation d’un sinistre, les compagnies d’assurance ne risquent pas de se mettre en danger financièrement puisqu’elles partagent toutes les dépenses.
Comment se matérialise la coassurance ?
La matérialisation de la coassurance est une division horizontale des préjudices. Par opposition à la réassurance, ce système peut se pratiquer de 2 manières : par police séparée ou police collective.
Polices séparées
En optant pour les polices séparées, chaque participant détermine sa police sur l’intégralité des montants à couvrir. Ainsi, chaque assureur devra établir une police de manière à ce qu’il doive couvrir chacun l’intégralité du risque. Il faudra ajouter une simple clause en indiquant que la compagnie d’assurances déclare indemniser seulement une part du risque représentant un certain pourcentage du capital total à couvrir. Le contrat d’assurance présentée par chaque assureur précise la désignation de chaque participant intervenant ainsi que ses parts respectives.
Polices collectives
Les polices collectives sont les méthodes de coassurance les plus courantes. Dans ces situations, les différents assureurs participant au contrat appelés coassureurs proposent aux clients une seule police d’assurance. Ce document indique différentes désignations telles que la situation, les garanties accordées, les taux applicables des différents coassureurs ainsi que le montant de leur engagement, la nature de la garantie (locaux et activités exercées par la compagnie couverte), les capitaux assurés, primes correspondantes, déclarations et clauses particulières.
Qu’est-ce que la réassurance ?
Il faut savoir que les sociétés d’assurance pensent aussi à s’assurer elles-mêmes, ce procédé porte le nom de réassurance. Cette technique permet à la société d’assurance, qui reste par ailleurs seule responsable vis-à-vis de ses assurés, de s’assurer à son tour auprès d’un tiers pour une partie plus ou moins importante de ces risques.
La société d’assurance devient alors elle-même un assuré du réassureur, auquel elle verse une cotisation sur la base du calcul du risque que la société d’assurance représente. La réassurance est tout simplement l’assurance des sociétés d’assurances. Parfois appelée assurance secondaire, celle-ci ne peut pas exister sans l’étape préliminaire du transfert de risque que représente l’assurance primaire
On distingue plusieurs branches et sous-branches dans la réassurance (vie, non vie, dommages aux biens, responsabilité civile, etc.) qui se déclinent en trois grands types ou modes de réassurance (obligatoire, facultatives et facultative-obligatoire) qui peuvent eux-mêmes se conjuguer sous quatre grandes formes de contrats de réassurance (excédent de sinistre, excédent de pleins, excédent de perte, quote-part).
Branches et sous-branches de la réassurance
Les différents types de réassurance suivent dans les grandes lignes ceux des assurances. Il s’exerce donc une première différence entre :
- la réassurance vie (life en anglais),
- et la réassurance non vie, dite aussi de dommage (non life).
La réassurance non vie se divise ensuite entre :
- la réassurance de personnes (health),
- la réassurance de responsabilité civile (casualty),
- et la réassurance de biens (property).
La réassurance financière (financial ou bien finite) peut être considérée comme un type de réassurance à part (voir la section suivante).
Rachelle SEKONGO