Une quatrième usine de transformation de noix de cajou voit le jour dans la ville de Boundiali, au nord de la Côte d’Ivoire. La cérémonie d’inauguration s’est tenue ce vendredi 12 juillet 2024 en présence de Mariatou Koné, maire de ladite ville et du Premier ministre Robert Beugré Mambé. Il s’agit d’un projet réalisé par le groupe émirati 🇦🇪 Al Sayegh Group.
Pour le Premier ministre ivoirien Robert Beugré Mambé présent à la cérémonie d’inauguration, cet investissement vient souligner le choix stratégique du gouvernement de transformer 50% de la production nationale de noix cajou à l’horizon 2030. Une projection parfaitement réaliste et réalisable » selon Kobenan Kouassi Adjoumani, le ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières.
En effet, de 7 usines en 2018, le pays compte aujourd’hui plus de 35 » avec plus de 268 000 tonnes de noix transformées en 2023, soit 22% de la production annuelle, contre 34 000 tonnes en 2011. Une dynamique soutenue par une politique incitative qui intègre notamment une subvention aux unités de transformations et des avantages d’ordres financiers et fiscaux’, a fait le ministre.
D’un coût initialement estimé à 15 milliards FCFA, l’usine a une capacité de transformation de 50 tonnes de noix par jour. Et à terme, avec l’ambition du groupe émirati de consentir de nouveaux investissements afin d’accroître la capacité de l’usine installée sur une ère de 10 hectares, ce sont 6 000 emplois directs et 10 000 autres indirects qui sont annoncés.
Depuis 2015, la Côte d’Ivoire fait partie des pays exportateurs de la noix de cajou. Et depuis le début de l’année, les usines de transformations sont construites pour le plus grand bien des agro-transformateurs. Après Odienné et Yamoussoukro, c’est celle de Boundiali qui va accueillir 50 tonnes de noix par jour.
Sandra KOHET
