Le Nigeria a franchi une nouvelle étape dans la régulation des actifs numériques, en accordant des licences provisoires à deux plateformes d’échange de cryptomonnaies, Quidax et Busha, par la Securities and Exchange Commission (SEC). Cette décision survient une semaine après l’intention émise par le régulateur. Elle marque un tournant dans l’approche du pays envers ce secteur en pleine expansion.
La SEC a précisé que ces approbations constituent une étape préalable avant l’octroi de licences complètes. L’objectif est d’assurer la protection des utilisateurs et la transparence des opérations surs ces plateformes. Cette initiative répond aux attentes des nombreux utilisateurs de cryptomonnaie nigérians, en quête de plateformes locales sécurisées.
Ces licences, accordées dans le cadre du programme Accelerated Regulatory Incubation Program (ARIP), lancé en juillet 2024, permettent aux deux entreprises de poursuivre leurs activités sous la surveillance de la SEC. Ce programme vise à intégrer les échanges crypto existants dans le cadre réglementaire des fournisseurs de services d’actifs virtuels.
Le directeur général de la SEC, Emomotimi Agama, a précisé que le programme ARIP permettra au régulateur de mieux comprendre les opérations des start-up et de définir des règles claires pour encadrer leurs activités.
Busha facilite les transactions en crypto-monnaies en utilisant la monnaie fiduciaire via ses applications mobiles et web. Les utilisateurs peuvent s’engager dans des activités telles que l’achat, la vente, le stockage et l’échange de crypto-monnaies. De son côté, Quidax exploite une plateforme d’échange de crypto-monnaies qui répertorie et échange des jetons existants en utilisant sa propre blockchain.
Outre Busha et Quidax, 5 autres entreprises, dont Trovotech et Dream City Capital, ont été admises au programme d’incubation réglementaire de la SEC, qui met en valeur les modèles commerciaux et teste les produits d’actifs numériques innovants.