
Le 11 février 2025, à Alger, l’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé plusieurs accords pour dynamiser le projet du gazoduc transsaharien (TSGP). Ce projet ambitieux, initié en 2009 mais retardé à plusieurs reprises, vise à transporter le gaz naturel du Nigéria vers l’Europe en traversant le Niger et l’Algérie.
Les accords incluent la mise à jour de l’étude de faisabilité, un contrat de compensation et un accord de non-divulgation (NDA) entre les compagnies pétrolières nationales : Sonatrach (Algérie), NNPC LTD (Nigéria) et SONIDEP (Niger). La mise à jour de l’étude de faisabilité a été confiée au bureau d’études britannique Penspen.
Mohamed Arkab, ministre algérien de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, a déclaré : « L’Algérie est pleinement engagée dans ce projet et continuera de travailler avec le Nigéria et le Niger pour réaliser ce grand rêve africain et fonder un nouvel avenir énergétique pour l’Afrique. »
Le TSGP, d’une longueur prévue de 4 200 km, représente un investissement estimé à 13 milliards de dollars et devrait acheminer jusqu’à 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Une fois achevé, le gazoduc permettra d’exporter le gaz nigérian vers l’Europe via le gazoduc Transmed, reliant l’Algérie à l’Italie, ainsi que sous forme de gaz naturel liquéfié (GNL) transporté par des méthaniers.
Ces développements marquent une étape significative vers la concrétisation du TSGP, renforçant ainsi la coopération énergétique entre ces nations africaines et leur position sur le marché énergétique mondial.