L’Angola s’inspire de la Côte d’Ivoire pour son huile de palme

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Le 13 mai 2025, José de Lima Massano, ministre d’État angolais chargé de la Coordination économique, a visité le site industriel de PALMCI à Irobo, en Côte d’Ivoire. Objectif : découvrir le modèle de production d’huile de palme de PALMCI, filiale du groupe SIFCA. Ce modèle, qui allie technologie de pointe et engagement durable, pourrait inspirer l’Angola. Cette visite, symbole de la coopération Sud-Sud, marque un pas vers une agriculture plus forte en Angola.

L’huile de palme est un géant mondial. Présente dans les aliments, les cosmétiques et les carburants, elle fait tourner les économies en Afrique, en Asie et en Amérique latine. La Côte d’Ivoire, acteur majeur, doit beaucoup au groupe SIFCA. Ce dernier excelle dans la production tout en respectant des normes strictes. Ses huit unités agricoles emploient des milliers de personnes, soutiennent les villages et préservent l’environnement.

À Irobo, la délégation angolaise a exploré les installations de PALMCI. Elle a vu comment l’entreprise transforme les fruits du palmier en huile grâce à des machines modernes. Elle a aussi découvert son approche intégrée. PALMCI ne se contente pas de produire : elle forme des agriculteurs, construit des écoles et protège les forêts. Ce système crée des emplois et améliore les revenus en zone rurale.

L’Angola, dépendant du pétrole, veut diversifier son économie. L’agriculture est une solution prometteuse. Le pays dispose de terres fertiles, mais manque d’infrastructures et de savoir-faire. En s’inspirant de PALMCI, l’Angola espère bâtir une industrie de l’huile de palme. Cela pourrait générer des emplois, réduire les importations et renforcer la sécurité alimentaire.

Cette visite illustre une tendance : les pays africains apprennent les uns des autres. La coopération Sud-Sud permet à l’Angola et à la Côte d’Ivoire de partager des solutions adaptées, loin des modèles occidentaux. Pour SIFCA, c’est une occasion d’exporter son expertise. Pour l’Angola, c’est un levier pour une économie plus robuste.

L’huile de palme suscite des débats environnementaux. La déforestation et les conditions de travail ont terni son image dans certaines régions. PALMCI, elle, suit des normes internationales pour préserver la nature et garantir des salaires justes. L’Angola, conscient de ces enjeux, semble vouloir adopter une approche tout aussi responsable.

La visite d’Irobo ouvre la voie à un partenariat. Les discussions entre les officiels angolais et les dirigeants de SIFCA, dont Lacina Coulibaly de PALMCI, ont porté sur des actions concrètes : formations, transferts de technologie et investissements dans les fermes angolaises. Aucun accord n’a été signé, mais les bases d’une collaboration sont posées.

Pour la Côte d’Ivoire, cette visite met en lumière son leadership agricole. Le modèle de SIFCA, perfectionné depuis des décennies, est une fierté nationale. Pour l’Angola, elle offre une chance de transformer son économie et d’améliorer les conditions de vie. En renforçant leurs liens, les deux pays pourraient faire de l’huile de palme un symbole d’innovation et de solidarité africaine.

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