L’or brille de mille feux en Afrique de l’Ouest. L’Africa Finance Corporation (AFC) investit 100 millions d’euros pour développer trois nouvelles mines d’or en Côte d’Ivoire et au Mali. En partenariat avec Mota-Engil Africa (MEA), ce projet promet de dynamiser les économies locales et de renforcer le secteur minier africain, un pilier de la croissance régionale.
L’AFC accorde à MEA une facilité de crédit sur cinq ans, destinée à financer l’achat d’équipements d’extraction, de stocks et la construction d’infrastructures de chantier. Ce soutien vise à concrétiser trois nouveaux contrats miniers. « Cette transaction souligne la solidité de notre relation de dix ans avec Mota-Engil Africa et notre vision commune d’une transformation économique durable en Afrique », déclare Samaila Zubairu, président-directeur général de l’AFC. Ce financement marque une étape clé pour exploiter le potentiel aurifère encore sous-exploré de la région.
L’or est au cœur de l’économie ouest-africaine. En Côte d’Ivoire et au Mali, il génère des devises cruciales et soutient des milliers d’emplois. Ces deux pays regorgent de gisements inexploités, et la demande mondiale pour l’or, en hausse, en fait un atout stratégique. En renforçant les capacités d’extraction, ce projet pourrait transformer les communautés locales par la création d’emplois, tout en posant des défis environnementaux et sociaux à surveiller.
Cette initiative s’appuie sur une collaboration fructueuse entre l’AFC et MEA. Depuis 2016, les deux partenaires ont uni leurs forces sur des projets d’envergure, comme l’aéroport international de Bugesera au Rwanda, le chemin de fer Kano-Maradi au Nigeria, et la ligne ferroviaire Lobito en Angola. « Ce jour marque une étape importante pour Mota-Engil Africa », affirme Manuel Mota, président de MEA. « Cette réussite témoigne de la confiance que des institutions comme l’AFC accordent à notre stratégie et à nos équipes. » Ces succès passés renforcent la crédibilité de ce nouvel investissement.
L’AFC, créée en 2007, poursuit une mission ambitieuse : combler le déficit d’infrastructures en Afrique. Avec 15 milliards de dollars investis dans 36 pays, l’institution mise sur des secteurs clés comme l’énergie, les transports et les ressources naturelles. Les trois mines d’or s’inscrivent dans cette stratégie. Au-delà de l’extraction, elles visent à stimuler l’industrialisation et la résilience économique de l’Afrique de l’Ouest.
En soutenant des acteurs comme MEA, l’AFC ne se contente pas de financer des projets. Elle pose les bases d’un avenir où l’Afrique exploite pleinement ses richesses. Ces mines pourraient devenir un modèle de développement durable, à condition de relever les défis environnementaux et sociaux. Pour la Côte d’Ivoire, le Mali, et au-delà, cet investissement est une véritable opportunité en or.