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Services publics en Afrique : un indice pour réinventer la performance de l’État
La Banque africaine de développement a lancé le 12 juin à Abidjan l’Indice de prestation de services publics (PSDI), évaluant l’efficacité des gouvernements africains dans des secteurs comme la santé, l’éducation ou l’eau, via des données statistiques et enquêtes. Actualisé biannuellement, il vise à encourager les réformes, avec un Prix panafricain dès 2027. Maurice, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Sénégal, le Ghana et le Maroc mènent le classement, le PSDI ambitionnant d’améliorer la vie des citoyens.
Égypte : la BAD soutient un méga-projet solaire à 184 millions de dollars pour accélérer la transition énergétique
La BAD finance à 184,1 millions de dollars la centrale solaire Obelisk de 1 GW avec stockage de 200 MWh en Égypte, la plus grande d’Afrique. Située à Qena, elle produira 2 772 GWh d’énergie propre par an, évitera un million de tonnes de CO₂, créera 4 000 emplois temporaires et 50 permanents, et s’inscrit dans le programme NWFE pour la transition énergétique, avec un modèle replicable en Afrique.
Afrique sous embargo : les pays touchés par les restrictions de voyage de Trump
Le 4 juin 2025, Trump a imposé des restrictions de voyage à 10 pays africains : sept interdits totalement, trois avec restrictions partielles, et douze sous ultimatum de 60 jours. Ces mesures menacent les transferts de fonds (3,2 milliards de dollars en 2023), le tourisme, les échanges éducatifs et les relations diplomatiques.
Inégalités de genre en Afrique : des progrès visibles, des obstacles structurels
L’Afrique subsaharienne comble 68% des inégalités de genre, mais la parité prendra 102 ans à cause de mariages précoces, économie informelle, et écarts numériques/éducatifs. La Namibie et le Rwanda (80%+ de parité) avancent avec des quotas, contre Tchad et RDC (57-61%). Les femmes produisent 70% des denrées mais stagnent à 68,1% formellement, avec 34% d’accès au numérique vs 50% pour les hommes. Santé (97,1%) masque une forte mortalité maternelle, politique (22,2%) à 3,2% au sommet. Éducation et quotas pourraient booster l’économie.
Angola : l’inflation tombe à 20,7%, mais les prix alimentaires restent hors de portée
En juin 2025, l’inflation en Angola chute à 20,74 % (contre 30,16 % en 2024) grâce à une politique monétaire stricte et un kwanza stabilisé, mais les prix alimentaires (20,3 %) pèsent lourd sur les ménages. Malgré une croissance de 3,2 %, chômage (30,8 %) et pauvreté (36 % en 2026) fragilisent l’économie, qui nécessite diversification et soutien pour stabiliser les progrès.
Le Togo mise sur la mine de manganèse de Nayega pour dynamiser son économie et s’insérer sur un marché mondial en tension, mais devra relever des défis de rentabilité, d’impact environnemental et de retombées locales pour en faire un véritable levier de développement.
Le recul démocratique en Afrique fragilise les institutions, dissuade les investisseurs et freine la croissance, comme le montrent les cas de la Tunisie, du Niger et de l’Ouganda, tandis que la Zambie illustre timidement qu’un renouveau démocratique peut soutenir le développement.
Blanchiment d’argent : l’UE épingle l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Kenya L’UE a ajouté l’Algérie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Kenya à sa liste noire pour blanchiment et financement du terrorisme, imposant des contrôles financiers renforcés et nuisant à leur image, tandis que le Sénégal et l’Ouganda en sortent pour leurs progrès. Hydrocarbures : La Gambie rejette les rumeurs...
Climat et économie bleue : la Banque mondiale engage 227 millions de dollars pour la Tanzanie
La Banque mondiale finance la Tanzanie à hauteur de 227 millions de dollars pour deux projets : TAFSAM (117 millions) soutient la gestion durable des pêches et de l’aquaculture, et SCALE (110 millions) renforce l’adaptation climatique locale via des initiatives comme l’écotourisme. Ces projets bénéficieront à 6,6 millions de personnes, protégeront les ressources marines et réduiront la vulnérabilité face aux catastrophes climatiques, qui causent 170 millions de dollars de pertes annuelles.
Niger : Une économie dopée malgré l'inflation
En 2024, le Niger a connu une croissance de 8,4 %, contre 2 % en 2023, portée par le pétrole et l’agriculture, réduisant la pauvreté malgré l’inflation. Fragile, cette croissance dépend de facteurs instables, avec une dette à risque élevé. L’agroalimentaire est clé pour la durabilité. En 2025, la croissance devrait dépasser 6 %, l’inflation baisser, mais l’insécurité alimentaire et les risques climatiques menacent.