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  • 27/11/2025

Le Nigéria et le Brésil signent un accord stratégique pour l’industrie pharmaceutique

Le Nigéria franchit une étape majeure vers l’autonomie pharmaceutique. Le 26 novembre 2025, le gouvernement nigérian a signé un protocole d’accord avec le Brésil pour renforcer la production locale de médicaments et de vaccins. La cérémonie a été présidée par le ministre coordinateur de la santé et de la protection sociale, soulignant l’engagement du pays à transformer les accords diplomatiques en actions concrètes.

 

L’accord découle des engagements pris par les présidents Bola Ahmed Tinubu et Luiz Inácio Lula da Silva lors de la récente visite officielle du président Tinubu au Brésil. Selon le communiqué officiel, le partenariat implique l’Initiative présidentielle pour le déblocage de la chaîne de valeur des soins de santé (PVAC), EMS Brazil et Oaks Medical Limited. Il vise à « renforcer considérablement la capacité du Nigéria à produire localement des médicaments et des vaccins essentiels, réduisant ainsi sa dépendance aux importations et renforçant la sécurité sanitaire du pays ».

 

Ce protocole s’inscrit dans le cadre de l’Initiative d’investissement pour le renouvellement du secteur de la santé au Nigéria (NHSRII). L’objectif est clair : transférer des technologies, renforcer les capacités locales et augmenter la production nationale, afin de positionner le Nigéria comme un centre régional de production pharmaceutique. Le gouvernement souhaite que cette coopération se traduise par des bénéfices concrets pour les citoyens, tout en stimulant l’emploi et l’investissement dans les infrastructures locales.

 

Au-delà des aspects industriels, l’accord crée des liens techniques et industriels durables entre les deux pays. Il favorise le partage des connaissances et le développement des compétences. Grâce à la plateforme PVAC, le Nigéria espère accélérer son autonomie en matière de vaccins et de produits pharmaceutiques, tout en consolidant sa position sur la scène mondiale de la santé et de l’industrie.

 

Pour le gouvernement, ce partenariat représente un tournant stratégique : transformer les engagements diplomatiques en projets opérationnels capables d’impulser une croissance industrielle durable et de garantir la souveraineté sanitaire du pays dans un contexte où l’autonomie pharmaceutique devient un enjeu global.