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La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé le 12 mai 2025 à Abidjan, un accord avec le gouvernement ivoirien...

En visite en Égypte, Kandia Camara a présenté aux hommes d'affaires égyptiens les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire et les a invités à une mission économique à Abidjan, tout en les rassurant sur la stabilité du climat des affaires.

La BCEAO a ouvert une agence auxiliaire à Odienné pour rapprocher ses services des populations, renforcer l’inclusion financière et soutenir le développement économique local dans une région à fort potentiel.

À Abidjan, des microentrepreneurs informels assurent l'accès à l'eau potable dans les quartiers vulnérables, en compensant les failles du service public, et souhaitent désormais la reconnaissance légale de leur activité pour mieux contribuer au développement local.

La Côte d'Ivoire investit 21,44 millions de dollars (18,6 millions du Fonds africain de développement, 2,84 millions de l’État) dans un projet de trois ans pour booster la production de riz dans les régions de Bélier et Gbèkè. Piloté par ADERIZ, il soutient 1 660 producteurs, dont 580 femmes et 415 jeunes, avec des semences, engrais et pratiques climato-intelligentes, pour réduire les importations et viser l’autosuffisance d’ici 2030, malgré des défis logistiques.

Le Forum « Invest In Denguélé » de 2025 a généré plus de 559,7 milliards de FCFA d’intentions d’investissements, principalement dans les infrastructures (552,75 milliards) et l’agro-industrie (7 milliards). Cet événement a attiré plus de 1 150 participants internationaux et a mis en place une Cellule de suivi pour concrétiser ces projets, marquant un tournant potentiel pour le développement économique du Denguélé.

Au premier trimestre 2025, l’inflation en Côte d’Ivoire a fortement ralenti, atteignant +0,5 % en mars, contre 4,8 % un an plus tôt, grâce à la stabilité des prix importés, à la baisse de l’inflation sous-jacente et à une offre alimentaire maîtrisée, malgré quelques hausses sur certains produits alimentaires.

La hausse du prix du cacao à 2 200 FCFA reste insuffisante pour les producteurs ivoiriens, qui réclament une réforme en profondeur du secteur et une meilleure répartition des revenus. Lors de l’assemblée générale de l’ANAPROCI, la frustration a dominé face aux conditions précaires des planteurs et aux expulsions des forêts classées. Entre pressions internationales et attentes de justice sociale, l’avenir de la filière reste incertain.

L’ANAPROCI a mobilisé des milliers de producteurs à Yamoussoukro pour exiger une réforme du secteur cacao, dénonçant un prix bord champ insuffisant et une répartition inéquitable des revenus. Son président, Kanga Koffi, a plaidé pour que les planteurs reprennent le contrôle de leur filière, tandis que l’assemblée a adopté des résolutions contre les déguerpissements et pour une meilleure gouvernance.

La Côte d'Ivoire, 96e au World Happiness Report 2025, bénéficie d'une croissance économique portée par le cacao, mais les planteurs restent pauvres et les défis environnementaux et sociaux demeurent. Malgré des efforts pour diversifier l'économie, la dépendance au cacao et les inégalités freinent une prospérité durable.