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Le Ghana veut relancer sa filière cacao en crise en acquérant 200 000 hectares de terres pour créer de grandes plantations, avec pour objectif de doubler la production annuelle et atteindre à nouveau un million de tonnes.

Le Ghana réforme son système d’exemptions fiscales, souvent abusé, pour augmenter ses recettes et réduire sa dépendance à l’aide extérieure, en renforçant la transparence et les contrôles, selon le vice-ministre des Finances. Ces efforts, qui attirent l’attention du Sud-Soudan, visent à financer services publics et infrastructures, malgré les résistances des entreprises.

En mai 2025, les banques ghanéennes, avec 21,8% de prêts non performants et un ratio de solvabilité de 14,0%, sont fragilisées par la restructuration de la dette de 2022 et des taux d’intérêt élevés, selon Fitch Solutions. Malgré un PMI de 52,6, la crise menace l’économie. Un prêt du FMI et un financement de la Banque mondiale offrent un espoir, mais des réformes sont cruciales pour éviter une restriction du crédit.

En deux ans, la Banque du Ghana a triplé ses réserves d’or pour atteindre plus de 31 tonnes, renforçant sa stabilité monétaire et réduisant sa dépendance au dollar dans un contexte économique mondial incertain.

Le groupe Dangote construit une usine sucrière à Kwame-Danso, Ghana, pour traiter 12 000 tonnes de canne par jour sur 25 000 hectares, visant à réduire les importations de sucre, créer des emplois et soutenir l’initiative "One District, One Factory", avec une production prévue pour 2027.

Face à la baisse de l’aide internationale, le Ghana mise sur une réforme ambitieuse de son administration fiscale pour renforcer ses recettes intérieures et financer son développement sans creuser sa dette.

Le Ghana recevra 370 millions de dollars du FMI pour corriger ses dérives budgétaires de 2024. Malgré une croissance portée par les mines et les exportations, le pays a accumulé des dettes et raté ses objectifs d’inflation. Le nouveau gouvernement a réagi avec un budget rigoureux, des réformes et un audit de la dette.

Le Ghana réforme son régime de TVA pour le rendre plus simple et équitable, avec l’appui du FMI et de la Banque mondiale, afin de réduire la pression fiscale et améliorer la mobilisation des recettes.

Le gouvernement ghanéen impose l'achat de produits locaux par les agences d'État pour stimuler l'industrie nationale, réduire les importations et créer des emplois. Cette politique vise à renforcer l'autosuffisance du pays, lutter contre la contrebande et soutenir la compétitivité des entreprises locales, tout en encourageant la collaboration avec le secteur privé pour maximiser son impact.

Le Ghana prévoit d'injecter 250 millions de dollars par semaine dans son économie grâce au Gold Board, qui centralise l'achat et l'exportation d'or artisanal. Cette initiative vise à renforcer le cedi, améliorer le rapatriement des devises, ajouter de la valeur à l'or exporté et lutter contre la contrebande. Toutefois, la réussite dépendra de l'efficacité des réformes et de la gestion des circuits informels.