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En juin 2025, la BEAC maintient ses taux face à un ralentissement de la croissance mondiale et régionale, une baisse du pétrole, et un déficit accru, tout en profitant d’une inflation en recul, dans un contexte économique incertain.

Le Nigéria et l’Égypte ont engagé un dialogue bilatéral à Abuja pour renforcer leur coopération monétaire, sans annonce officielle, mais dans un contexte de réformes économiques et d’inflation persistante.

Avec une croissance de 7,3% au T2 2025 et une inflation maîtrisée à 2%, l’UEMOA montre des signes de reprise, mais reste fragilisée par des déséquilibres budgétaires, un déficit commercial et une forte dépendance aux financements extérieurs.

En juin 2025, l’inflation en Angola chute à 20,74 % (contre 30,16 % en 2024) grâce à une politique monétaire stricte et un kwanza stabilisé, mais les prix alimentaires (20,3 %) pèsent lourd sur les ménages. Malgré une croissance de 3,2 %, chômage (30,8 %) et pauvreté (36 % en 2026) fragilisent l’économie, qui nécessite diversification et soutien pour stabiliser les progrès.

En 2024, le Niger a connu une croissance de 8,4 %, contre 2 % en 2023, portée par le pétrole et l’agriculture, réduisant la pauvreté malgré l’inflation. Fragile, cette croissance dépend de facteurs instables, avec une dette à risque élevé. L’agroalimentaire est clé pour la durabilité. En 2025, la croissance devrait dépasser 6 %, l’inflation baisser, mais l’insécurité alimentaire et les risques climatiques menacent.

L'économie ghanéenne montre des signes de reprise, mais reste fragile : inflation en baisse, cedi renforcé, excédent commercial en hausse, mais croissance freinée par un taux directeur élevé et une discipline budgétaire encore précaire.

Le Nigeria maintient son taux directeur à 27,5% ce 20 mai 2025, après une série de hausses pour contenir l’inflation, qui ralentit légèrement. La Banque centrale opte pour une pause afin d’évaluer les effets de sa politique monétaire sur l’économie.

Au premier trimestre 2025, l’inflation en Côte d’Ivoire a fortement ralenti, atteignant +0,5 % en mars, contre 4,8 % un an plus tôt, grâce à la stabilité des prix importés, à la baisse de l’inflation sous-jacente et à une offre alimentaire maîtrisée, malgré quelques hausses sur certains produits alimentaires.

L’économie de la zone UEMOA connaît une forte croissance à 6,2% en 2024, avec une inflation maîtrisée à 2,9%, portée par les secteurs extractif, manufacturier et agricole. La stabilité budgétaire s’améliore, mais des défis comme la volatilité des matières premières et les incertitudes politiques demeurent.

L'inflation au Nigeria a ralenti à 23,18% en février 2025, mais cette baisse est en partie due à un changement méthodologique. L’inflation alimentaire reste élevée (23,51%), et les prix continuent d’augmenter. De fortes disparités régionales persistent, et l’inflation sous-jacente (23,01%) montre que les tensions économiques ne sont pas résolues.