La capitale camerounaise, Douala a reçu du 11 au 19 octobre 2017, la 11e Assemblée Générale de la Fédération Interafricaine des Assureurs Conseils (FIAC). Le thème de cette session : «Le Courtier d’assurances à l’heure de la Micro-assurance et de la Digitalisation».
Pour les assureurs conseils, ce fut l’occasion de réfléchir sur la stratégie de pénétration des produits d’assurances à l’aube de la dématérialisation et de la digitalisation. Les différentes séances ont permis en outre de débattre de la micro-assurance, du markéting digital et des différentes évolutions règlementaires.
La micro-assurance et la digitalisation sont « deux défis majeurs auxquels le courtier est confronté », a estimé le président de la FIAC, l’ivoirien Jean-Claude Jeanson, par ailleurs Directeur Général pour l’Afrique de l’ouest du Groupe ASCOMA.
Les organisateurs ont réussi leur pari de rassembler les principaux représentants des courtiers de la zone CIMA dans la capitale économique du Cameroun. L’on a noté également la présence du président de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF).
Pour rappel, la Fédération Interafricaine des Assureurs-conseils (FIAC) a vu le jour en septembre 2005 à Bamako, à l’initiative des courtiers maliens. Elle regroupe les membres des associations de courtage d’assurance des quatorze pays de la zone CIMA, plus la Guinée (Conakry) admise comme observateur.
La motivation des initiateurs étaient de combler un vide notoire : celui de la représentation des intermédiaires dans les instances de décision ou ils étaient absents. En outre, la FIAC a pour mission la protection et le développement du courtage dans ses pays membres où le secteur des assurances est en pleine mutation.
Selon la FIAC, plus de 60% du chiffre d’affaires des compagnies d’assurance proviennent des souscriptions faites par les courtiers. Le courtier en assurances agit comme un intermédiaire entre un assuré et une compagnie d’assurance
