« Certaines filiales ne fonctionnent pas comme prévu. Par conséquent nous avons décidé de sortir. Contrairement à l’Ouganda et au Kenya, les filiales au Ghana et à Trinité et Tobago ne sont pas au cœur de nos activités », a indiqué un responsable de Bank of Baroda.
Ce recentrage stratégique intervient dans un contexte de fort endettement et de faible rentabilité pour les banques publiques en Inde, appelées par le gouvernement à une rationalisation de leurs activités. En effet, face à l’endettement des banques publiques indiennes, le gouvernement indien s’apprête à mobiliser 32 milliards de dollars pour recapitaliser massivement ses banques publiques. La raison est que, le gouvernement a besoin de ses établissements pour relancer l’économie indienne.
Dans ses états financiers pour la période clôturée au 30 juin 2018, en outre, le revenu net d’intérêt de Bank of Baroda Ghana s’est établi à 19,1 millions de cédis ghanéens contre 20,4 millions de Cédis ghanéens affichés à fin juin 2017.
Par ailleurs, en février dernier, Bank of Baroda a quitté l’Afrique du Sud . Cette fois ci, pour avoir été la seule banque qui continuait d’offrir des services aux entreprises liées aux Gupta, après un scandale qui impliquait ladite famille.
La cession de la filiale ghanéenne rendra à 5 les filiales africaines de bank of baroda encore en activité. Notamment le Botswana, le Kenya,l’ Ouganda et la Tanzanie, avec en plus un joint-venture en Zambie.
Pour rappel, Bank of Baroda a lancé ses activités de sa filiale au Ghana en février 2008. En dix ans d’activités, la banque a ouvert trois succursales et décroché en 2016 le prix de la meilleure banque en matière de tarification compétitive.
Meliane Nomel
