Le terme anglais crowdfunding littéralement financement par la foule renvoie au financement participatif. C’est à dire des projets financés par une multitude de personnes physiques ou morales (association, entreprise…) dans des secteurs variés.
Réglementé depuis le 1er octobre 2014, le crowdfunding est un mode de financement qui se passe des banques en ce qu’il fait intervenir des particuliers et des entreprises pour collecter les fonds. Le terme crowdfunding regroupe ainsi l’ensemble des techniques hors financement bancaire de levée de fonds permettant à un porteur de projet de concrétiser celui-ci.
Plusieurs formes de crowdfunding cohabitent aujourd’hui :
- Le don : afin de soutenir un projet, une personne physique ou morale fait un don sans contrepartie financière ou de quelque nature que ce soit
- Le don avec contrepartie : en échange de son soutien à un projet, une personne physique ou morale se voit attribuer une récompense ou contrepartie. Cette contrepartie peut être matérielle (cadeau…) ou symbolique (remerciements…)
- Le prêt ou crowdlending : le porteur de projets ou emprunteur présente son projet sur une plateforme de prêts afin de le faire financer par des personnes physiques (prêteurs). Les prêteurs se font alors rembourser l’argent prêté dans des temps impartis, avec ou sans intérêts.
- Le crowdequity ou investissement en capital : les petites entreprises font appel à des particuliers prêteurs pour que ceux-ci investissent dans leurs capitaux propres. Les prêteurs deviennent ainsi actionnaires du projet (souvent création d’une entreprise) et détiennent alors un droit de regard et de vote.
Le crowdlending est une des formes de crowdfunding, c’est-à-dire une technique de financement par un large public qui se passe des banques. Le crowdlending renvoie au prêt d’argent entre particuliers ou entre une entreprise et des particuliers.
- Le crowdlending entre particuliers est aussi nommé P2P Lending
- Le crowdlending entre une entreprise et des particuliers est aussi nommé P2B lending
Une entreprise porteuse d’un projet présente celui-ci à un grand nombre de particuliers via une plateforme web dédiée en proposant de rembourser les particuliers prêteurs avec intérêts comme dans le cadre d’un crédit classique – ou sans intérêts.
Le montant du prêt est fixé à l’avance et les plateformes ont l’obligation de procéder à une sélection rigoureuse des projets. Elles doivent en outre être immatriculées à l’Orias et avoir le statut d’Intermédiaire en Financement Participatif (IFP).
Cette technique de financement est aujourd’hui largement plébiscitée par les PME qui peuvent rencontrer des difficultés à trouver un crédit bancaire.
Rachelle SEKONGO