Le Président de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), Dr George Agyekum Donkor, a souligné l’importance des Institutions de Financement du Développement (IFD) dans l’augmentation des capitaux pour financer la croissance économique. Il a fait cette déclaration lors d’une série de conférences publiques sur le thème « Façonner le paysage du financement du développement en Afrique : Défis et perspectives » qui s’est tenue à l’école de commerce de l’Université des études de développement (UDS) à Tamalé, au Ghana.
S’agissant des contraintes de financement auxquelles sont confrontés les marchés de capitaux, le Président de la BIDC a souligné que là où le crédit privé peut être mis à mal en réponse aux crises économiques, les IFD sont en mesure de fournir un financement à long terme pour les projets d’investissement. A cet égard, il a cité des exemples de l’importance des IFD pour les gouvernements désireux de relancer les industries défaillantes et de stimuler la reprise économique, en particulier dans le sillage des multiples chocs mondiaux.
« Les IFD jouent un rôle important dans la croissance et le développement des économies émergentes et en développement. Elles sont essentielles pour favoriser l’expansion des marchés, réduire les risques et ouvrir les portes à d’autres investisseurs pour qu’ils accèdent à des marchés inexploités », a déclaré Dr Donkor. Il a ajouté qu’« au fil des ans, la BIDC, en tant qu’IFD de premier plan en Afrique de l’Ouest, est devenue un levier essentiel de la transformation de l’Afrique de l’Ouest grâce au financement des principaux projets et programmes dans les secteurs prioritaires des économies de la CEDEAO ».
Il a appelé à des considérations de politiques, notamment la mise en place de solides mécanismes de gouvernance d’entreprise au sein des IFD, de systèmes complets de gestion des risques et de suivi-évaluation afin de maximiser leur impact sur le paysage économique africain.
La conférence a également exploré des solutions de financement innovantes, telles que les fonds verts, et des stratégies visant à positionner l’Afrique comme la frontière émergente de l’investissement tout en progressant vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le Pro Vice-Chancelier de l’Université, Professeur Elliot Haruna Alhassan, qui a remplacé le Vice-Chancelier, Professeur Seidu Alhassan, a présidé la session, à laquelle ont participé d’éminents universitaires, des experts en finance, des étudiants et le grand public.