Classement 2024 Financial Afrik : Adama Coulibaly classé 3e meilleur ministre des Finances en Afrique

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Le ministre ivoirien des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, se distingue en occupant la troisième place dans le classement 2024 de Financial Afrik. Il se situe juste derrière Romuald Wadagni du Bénin (1er) et Nadia Alaoui du Maroc (2e).

Le classement a été établi sur la base de 5 critères fondamentaux relatifs à la santé économique des pays. Ils ont été évalués sur la notation (évaluation de la gestion financière des pays par Fitch, Moody’s, S&P, Bloomfield) ; l’endettement (gestion de la dette/PIB évaluée par le FMI, la Banque Mondiale, la BAD et Banques Centrales) ; l’inflation ; la croissance économique et le leadership (capacité du ministre à gérer les réformes et à mobiliser des ressources).

Sur le critère de la notation, le ministre Adama Coulibaly s’est vu attribuer la note 4. En endettement, il a obtenu la note 3. Inflation : 4 ; croissance : 5 ; leadership : 4. Il totalise 20 points, se plaçant à 5 points d’écart avec le premier qui totalise 25 points.

Dans le top 5 des meilleurs ministres des Finances en Afrique en 2024, le ministre Adama Coulibaly est suivi de l’Angolaise Vera Daves de Sousa et du Camerounais Louis-Paul Motaze.

La gestion économique de la Côte d’Ivoire sous la direction d’Adama Coulibaly se reflète dans les performances financières du pays. En mars 2024, Moody’s a relevé la note de la Côte d’Ivoire de Ba3 à Ba2 avec une perspective stable. Standard & Poor’s et Fitch Ratings ont également attribué une note BB, avec des perspectives stables, reflétant une gestion financière jugée positive.

Le ratio dette/PIB de la Côte d’Ivoire est passé de 38 % en 2019 à 58 %en 2023. Ce taux reste sous le seuil d’endettement recommandé par l’UEMOA, mais ne rassure pas l’opinion à Abidjan.

Concernant l’inflation, elle a diminué, passant de 5,2 % en 2022 à 4,4 % en 2023, grâce à une gestion efficace des politiques monétaires et fiscales. Le pays a également enregistré une croissance économique de 6,5 % en 2023, contre 6,2 % en 2022, consolidant sa position parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique subsaharienne.