Le corridor Abidjan-Lagos : Une autoroute pour booster le commerce en Afrique de l’Ouest

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La CEDEAO a organisé un atelier à Cotonou du 29 au 31 janvier 2025 pour améliorer la circulation des marchandises et des personnes sur le corridor Abidjan-Lagos. Cet axe routier est essentiel pour le commerce en Afrique de l’Ouest, mais de nombreux obstacles ralentissent encore les échanges.

Les participants à la réunion ont souligné la nécessité de réduire les contrôles excessifs et de simplifier les formalités aux frontières. Ils ont demandé un engagement politique fort pour supprimer ces barrières et faciliter le commerce dans la région. Ils ont aussi insisté sur le respect des règles déjà en place, alignées sur les normes internationales.

L’atelier avait pour but de valider un ensemble de mesures pour fluidifier la circulation sur le corridor. Ce cadre de facilitation prévoit de réduire les délais d’attente aux frontières, de numériser les procédures douanières et de mieux organiser le transport transfrontalier. Il prévoit aussi de moderniser le système de transit et d’étendre l’utilisation de la carte brune de la CEDEAO pour assurer une couverture efficace des véhicules.

Le Directeur des Transports de la CEDEAO, M. Chris Appiah, a expliqué que ces mesures seront mises en place avant et après la construction de l’autoroute. Selon lui, elles permettront de renforcer le commerce entre les pays de la région et de faciliter la libre circulation des citoyens.

Le corridor Abidjan-Lagos couvre une distance de 1 028 km et traverse cinq grandes capitales économiques : Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos. Il dessert aussi plusieurs ports stratégiques qui approvisionnent des pays enclavés comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

Ce projet ne se limite pas à la construction d’une autoroute à six voies. Il vise aussi à créer des pôles économiques et à renforcer les échanges entre les pays. En améliorant les infrastructures et en réduisant les obstacles, il pourrait transformer le corridor en un moteur du commerce régional.

Les discussions de Cotonou ont marqué une avancée importante. Il appartient désormais aux États concernés de mettre en œuvre ces recommandations pour que le projet devienne une réalité.

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