FMI : Un décaissement d’environ 46 millions de dollars pour soutenir le programme de réformes économiques du Libéria

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Selon un récent communiqué du Fonds monétaire international (FMI), le Conseil d’administration a achevé la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit (FEC), permettant un décaissement d’environ 46 millions de dollars américains pour le Libéria.

L’accord au titre de la FEC soutiendra le programme de réformes économiques récemment adopté par le gouvernement. Pour atteindre cet objectif de réforme, les autorités se sont engagées à créer un espace budgétaire par la mobilisation des recettes intérieures et la rationalisation des dépenses, à remédier aux faiblesses du secteur financier et aux lacunes en matière de gouvernance.

M. Bo Li, Directeur général adjoint et président par intérim du FMI, a déclaré que « Les autorités libériennes progressent dans la mise en œuvre de politiques macroéconomiques judicieuses et de réformes structurelles. Le programme est globalement en bonne voie et les efforts déployés par les autorités pour améliorer la viabilité budgétaire, reconstituer les réserves internationales et remédier aux faiblesses de gouvernance au sein des institutions publiques portent progressivement leurs fruits. »

Selon lui, l’Etat est fermement déterminé à relancer le programme de réformes pour répondre aux défis de développement du pays et soutenir un développement économique durable et inclusif.« La mise en œuvre réussie de la Stratégie nationale de développement récemment adoptée est essentielle pour atteindre ces objectifs », ajoute-t-il.

« Les résultats du programme ont été globalement satisfaisants, la plupart des objectifs quantitatifs ayant été atteints et toutes les réformes structurelles ayant été mises en œuvre, même si certaines ont connu des retards », indique le communiqué.

La croissance économique du Liberia est restée forte, la croissance réelle du PIB devant s’accélérer pour atteindre 5,6 % en 2025, contre 4,8 % en 2024. L’inflation et le taux de change sont restés stables et le déficit du compte courant a continué de se réduire. Le gouvernement a réussi à rétablir la discipline budgétaire, essentielle au maintien de la stabilité macrofinancière. Le ratio dette publique/PIB a commencé à baisser, ce qui reflète une consolidation importante du solde budgétaire primaire.