La Banque africaine de développement (BAD) travaille en étroite collaboration avec des partenaires financiers régionaux clés à la mise en place d’une plateforme panafricaine de coordination financière. Cette plateforme innovante est conçue pour favoriser une plus grande synergie entre les institutions financières africaines et garantir un déploiement efficace des ressources.
Le président de la BAD, Sidi Ould Tah, a rencontré les dirigeants des institutions de financement du développement (IFD) africaines et les partenaires financiers du secteur privé le 19 novembre 2025, au siège du groupe à Abidjan. Ces réunions faisaient suite à une session de travail de haut niveau avec les dirigeants des bourses africaines, qui s’était tenue la veille. La nouvelle initiative devrait voir le jour après de vastes consultations avec un large éventail d’experts du secteur financier.
« Un nouveau cadre pour notre partenariat signifie que nous comptons davantage sur vous. Nos pays ont besoin d’énormes ressources », a déclaré Ould Tah aux dirigeants des principales IFD en Afrique, parmi lesquelles la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), l’Eastern & Southern African Trade & Development Bank (TDB), la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Africa Finance Corporation et Shelter Afrique.
La plateforme proposée permettra d’améliorer l’efficacité grâce à la mutualisation des pipelines de projets, à l’harmonisation des normes techniques et à la coordination des calendriers de mise en œuvre. Les institutions de financement du développement sont des alliés essentiels à sa réussite, car elles sont idéalement placées pour combler les déficits de financement et stimuler le développement aux niveaux national et régional, a souligné le président Ould Tah. « Les IFD régionales sont les plus proches des bénéficiaires », a-t-il fait remarquer, ajoutant qu’il était essentiel de renforcer la base de capital de ces institutions afin d’améliorer leur capacité à remplir leur mandat.
Les participants à la réunion ont salué cette initiative, formulé des suggestions et partagé les points positifs et les domaines à améliorer.
Admassu Tadesse, président et directeur général de TDB Group, a appelé à la mise en place d’un mécanisme de liquidité de réserve pour aider les institutions financières multilatérales de développement régionales à réduire leurs coûts, ainsi qu’à l’utilisation de garanties de capital appelable : « Nous recherchons des capacités, des innovations et souhaitons tirer parti de la notation « AAA » des BMD. Nous sommes constamment à la recherche de financements abordables pour produire un impact », a-t-il déclaré.
Selon Serge Ekue, les institutions régionales de financement du développement travaillent plus près du terrain, et il est nécessaire d’éviter les doubles emplois ou les chevauchements d’efforts, et de disposer de cadres opérationnels plus clairs. « Nous sommes suffisamment petits pour nous soucier des détails, mais suffisamment grands pour agir », a-t-il souligné.
Le président de la BIDC, George Agyekum Donkor, a estimé que des institutions plus importantes, telles que la BAD, étaient nécessaires pour soutenir les plus petites grâce à leur crédibilité, ainsi que par le biais d’instruments tels que les programmes de syndication et de cofinancement. « Il doit y avoir une synergie entre les institutions financières », a-t-il t-il souhaité.
La meilleure coordination permettrait d’optimiser la mobilisation des ressources, a reconnu Thierno-Habib Hann, directeur général de Shelter Afrique, organisme panafricain de financement du développement du logement basé à Nairobi. Il a réaffirmé le rôle crucial des banques multilatérales de développement en tant que partenaires soutenant les institutions régionales dans l’accélération du développement. Il a également souligné leur rôle dans le renforcement des capacités, citant les facilités de développement de projets et de préparation de projets au sein de la Banque et sa présence sur le terrain.
S'exprimant au nom de Samaila D. Zubairu, président-directeur général d’AFC, Sameh Shenouda a déclaré qu’il était essentiel de décloisonner les secteurs et de renforcer la coopération : « Il n’y a pas assez de projets bancables, pas assez de ressources en capitaux propres. » Shenouda a souligné l’importance des relations publiques et de s’exprimer collectivement.
« Nous pouvons collaborer encore plus, fonctionner comme un système. Ce système ne concerne pas seulement notre collaboration avec vous, mais aussi votre collaboration avec d'autres. Nous aurons des discussions bilatérales et séparées dans le cadre de cette nouvelle vision, afin de déterminer la meilleure façon d’allouer les capitaux. Nous allons mobiliser nos partenaires », a insisté Solomon Quaynor, vice-président de la BAD chargé du Secteur privé, de l’Infrastructure et de l’Industrialisation.
Au terme des réunions, Ould Tah a salué des discussions enrichissantes. Il a ajouté qu’un groupe de travail serait mis en place pour traiter les questions clés soulevées lors des consultations, à savoir le renforcement de l’équité, la réduction des risques, la subsidiarité, la prévention des doubles emplois, les prêts concessionnels et les liquidités pour les institutions de finance.
Le président de la BAD a également annoncé qu’il allait engager le dialogue avec le secteur privé et les agences de notation de crédit à la mi-décembre à Londres, juste après la réunion finale de la 17e reconstitution des ressources du Fonds africain de développement (FAD-17), le guichet concessionnel de la Banque. Cette réunion est organisée par les gouvernements du Royaume-Uni et du Ghana les 15 et 16 décembre 2025 dans la capitale britannique.
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