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  • 10/03/2025

Namibie : Défis sociaux et structurels, une reprise fragile


Le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur la Namibie souligne un paradoxe : bien que le pays affiche une croissance économique attendue de 3,5% pour 2024, il demeure confronté à des défis structurels majeurs. Si la reprise semble se dessiner dans certains secteurs, elle reste fragilisée par des problèmes persistants en matière de chômage, d’insécurité alimentaire et de déficits budgétaires. Le pays pourrait-il réussir à capitaliser sur sa reprise tout en abordant ces enjeux sociaux et économiques cruciaux ?

Une croissance fragile, dépendante des matières premières

Le chômage demeure un problème majeur en Namibie, avec un taux atteignant 36,9% en 2023, un des plus élevés au monde. Le FMI souligne qu’il est crucial d’augmenter la création d’emplois dans le secteur privé pour réduire cette pression sociale. À cet égard, il préconise une réforme de la réglementation du travail afin de faciliter l’entrepreneuriat et encourager les investissements privés.

En parallèle, l’insécurité alimentaire, exacerbée par la sécheresse, touche près de 50% de la population. Cette situation alimentaire précaire, combinée à un chômage élevé, fait peser un lourd fardeau sur les finances publiques, notamment à travers les aides d’urgence et les subventions alimentaires qui restent une nécessité à court terme. Le maintien de ces aides, tout en cherchant à améliorer leur efficacité, est une priorité pour le gouvernement.

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