La Banque mondiale a approuvé, le 11 novembre, un financement de 430 millions de dollars américains en faveur de la Tunisie. Ce soutien majeur vise à moderniser un secteur énergétique en pleine mutation, à travers le Programme tunisien d’amélioration de la fiabilité, de l’efficacité et de la gouvernance énergétiques (TEREG).
Un levier pour une électricité durable et
compétitive
Ce programme quinquennal — dont 30 millions de
dollars sous forme de financement concessionnel — ambitionne de rendre
l’approvisionnement électrique du pays plus durable, plus fiable et plus
abordable. L’objectif : accélérer la transition vers les énergies
renouvelables, renforcer la société nationale d’électricité (STEG) et améliorer
la gouvernance du secteur.
Dans la droite ligne de la stratégie énergétique
révisée du gouvernement, TEREG doit à la fois réduire l’intensité carbone de la
production électrique et attirer les investissements privés. Il prévoit des
réformes profondes pour booster le solaire et l’éolien, améliorer l’efficacité
énergétique et moderniser le réseau électrique.
Un partenariat stratégique entre Tunis et la
Banque mondiale
Pour Alexandre Arrobbio, responsable des
opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, « En favorisant le
développement des énergies renouvelables, TEREG renforcera la position de la
Tunisie dans le domaine des énergies propres, créant des opportunités
économiques et garantissant sa sécurité énergétique à long terme ».
Ce programme s’inscrit dans la continuité d’un partenariat solide entre la
Banque mondiale et Tunis, déjà illustré par des projets comme ELMED
(l’interconnexion électrique tuniso-italienne) ou les services de conseil de la
Société financière internationale (IFC) et de la MIGA.
Des retombées économiques et sociales tangibles
TEREG se veut un catalyseur d’investissements
privés à hauteur de 2,8 milliards de dollars, destinés à installer 2,8
gigawatts de nouvelles capacités solaires et éoliennes d’ici 2028. Ce programme
devrait aussi créer plus de 30 000 emplois, essentiellement durant la phase de
construction, et réduire les coûts d’électricité de 23%.
Les effets attendus concernent également la santé
financière de STEG : le taux de recouvrement de ses coûts devrait passer de 60%
à 80%, tandis que les subventions publiques au secteur, estimées à 2 milliards dinars
tunisiens, devraient diminuer sensiblement.
Un projet à forte valeur environnementale
Amira Klibi, spécialiste principale de l’énergie
à la Banque mondiale et cheffe d’équipe du projet, a souligné : « Il s’agit du
premier projet à bénéficier du Cadre d’incitations financières de la Banque
mondiale, en reconnaissance de son impact sur la réduction des émissions de gaz
à effet de serre ».
Selon elle, les réformes prévues — notamment la réduction des pertes techniques
et commerciales — permettront d’améliorer durablement la performance du secteur
et de rendre l’électricité plus abordable et plus fiable pour les ménages comme
pour les entreprises.
En résumé, Avec TEREG, la Tunisie franchit une
nouvelle étape vers une économie bas carbone, tout en sécurisant son
approvisionnement énergétique. Ce programme soutenu par la Banque mondiale
pourrait devenir un modèle régional de transition énergétique inclusive et
durable, à condition que les réformes promises se concrétisent.
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