Lemon Way sollicite un agrément d'émetteur de monnaie électronique dans l’UEMOA et vise la CEMAC

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La start-up spécialisée dans les nouveaux moyens de paiement Lemon Way a déposé une demande d’agrément d’émetteur de monnaie électronique dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a rapporté le quotidien l’Agefi le 5 avril. Cette demande d’agrément a été déposée auprès de la Banque  centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’institut d’émission commun aux huit pays membres de l’UEMOA.
En attendant, l’obtention de cet agrément, la fintech entend débuter ses activités dans l’espace UEMOA en s’appuyant sur une banque partenaire, selon l’Agefi qui révèle que la société a déjà entamé des discussions avec des établissements bancaires panafricains et français.
L’Agefi a, d’autre part, révélé que Lemon Way envisage une  expansion dans la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) qui couvre six pays dont le Cameroun, ainsi qu’en République démocratique du Congo.
Pour déployer ses comptes mobiles en Afrique, où le taux de bancarisation n’excède pas 11%, Lemon Way a annoncé récemment la création  d’une filiale dédiée au continent.
Baptisée Lemon Way Africa, cette filiale implantée à Dakar est dirigée par Stéphane Drai, un spécialiste des paiements innovants en Afrique qui a notamment participé au lancement et au développement de Libcard Solution Africa, société créée en 2011 et actuellement un des acteurs principaux des solutions prépayées sur le continent.
«Dans des pays où le cash est omniprésent, le taux d’équipement très important en téléphonie mobile permet de sauter la case banque», a souligné Stéphane Drai.
Avec 900 000 comptes mobiles ouverts à fin février, Lemon Way est déjà une sucess-story au Mali.
Lemon Way, qui vise un objectif de 20 millions de comptes à horizon 2020 dans une quinzaine de pays africains, fournit aux particuliers et aux commerces de proximité des comptes mobiles associés à des cartes de paiement, afin de répondre au besoin de moyens de paiement sécurisés pour des consommateurs encore sous-bancarisés, à la croissance du e-commerce sur le continent ainsi qu’à l’augmentation des transferts de fonds avec des solutions simples et économiques.
 
Source: Agence Ecofin

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