Alternative Circle, une fintech kényane spécialisée dans les micro crédits via des plateformes mobiles envisage une expansion dans les pays de l’UEMOA et de la CEMAC. Si les régulateurs des secteurs financiers lui en donnent la possibilité. Une information donnée en marge du creditinfo global forum qui s’est tenu à Marrakech (Maroc) du 19 au 21 septembre dernier.
« Ces deux zones sont tout simplement fascinantes. La monnaie y est stable, le taux de pénétration des systèmes financiers est faible et la demande de crédits, surtout les plus petits, est assez intéressante. Donc effectivement, si les régulateurs de ces zones (UEMOA et CEMAC) acceptent de nous écouter, nous serions favorables à nous y implanter », a confié à l’Agence Ecofin, Kevin Mutiso, le directeur général d’Alternative Circle.
La Fintech qui a développé l’app Shika, la seule sur le marché kényan à être portée par un local, a bénéficié d’un appui au démarrage de CreditInfo, qui a injecté l’équivalent d’un million $. En outre, d’ici fin septembre 2017, elle devrait officialiser un accord avec deux banques kényanes, qui utiliseront sa plateforme pour accorder jusqu’à 15 millions $ de petits prêts.
.
Pour CreditInfo et Alternative Circle, cela a été l’occasion d’un mariage gagnant. Le premier avait une occasion unique d’expérimenter ses outils d’évaluation du profil des risques sur des marchés du crédit encore peu matures.
Quant à Alternative Circle, c’était l’occasion de développer un service dont la demande est croissante en Afrique. Toutefois, la jeune fintech voit loin. Une fois qu’elle aura bouclé la mobilisation des ressources auprès des banques, elle prévoit même de mener une première expansion en Asie du sud-est. « Les régulations là-bas sont assez proches de ce qui se passe au Kenya », a expliqué la chargée de communication d’Alternative Circle.
Impulsés par Safaricom, le leader du secteur des télécommunications au Kenya, et soutenu par le gouvernement local, le porte-monnaie électronique et tous ses dérivés ont ouvert une porte d’opportunités, dans le sens de l’inclusion financière via les TIC
Avec l’Agence Ecofin