Le marché africain de la réassurance demeure attractif

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Selon  l’agence de notation américaine A.M. Best, la réassurance africaine  demeure attractive pour les firmes étrangères en dépit d’une  montée remarquable du protectionnisme sur le continent.

 
Cette tendance protectionniste consiste notamment à imposer aux assureurs une cession obligatoire au profit des réassureurs nationaux.  Le but étant de limiter la sortie des devises  vers l’étranger.
A titre d’exemple, l’on peut citer la réforme en cours dans la zone  CIMA (Conférence Interafricaine du Marché des Assurances), qui limite la part de prime qu’on peut transmettre aux réassureurs étrangers.  Ainsi le montant des primes supplémentaires, pour les 7 sociétés de réassurance exerçant dans cette zone, pourraient atteindre près 68 milliards de FCFA, selon certains experts.
Toutefois, A.M Best estime que le niveau de rétention des risques de grande valeur reste minime malgré cette politique. En cause, la faible capacité des acteurs régionaux et le manque d’expertise en matière de souscription et de gestion des risques de pointe.
L’agence de notation souligne également l’évolution positive enregistrée par le marché africain de la réassurance au cours de la dernière décennie.
Cette performance s’est toutefois ralentie au cours des 12 derniers mois. La dégradation de la conjoncture économique et la baisse de la demande de pétrole et de gaz sont à l’origine de ce repli.
Malgré la montée des mesures protectionnistes et le ralentissement du rythme de la croissance, le marché africain demeure attrayant.
La faible sinistralité conjuguée aux perspectives de croissance du marché constituent des atouts qui poussent les acteurs étrangers à prendre pied sur le continent.
 
Avec Atlas Mag

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