Les participants à cette rencontre, la seconde du genre en 2018, se sont penchés sur la mise en œuvre du processus de digitalisation.
L’objectif étant de pallier certains dysfonctionnements constatés. Notamment l’absence de données fiables relatives à la gestion des sinistres transfrontaliers, la lenteur dans le règlement des sinistres. Liée elle-même aux lenteurs constatées dans la transmission et le traitement des dossiers de sinistres.
Ainsi que l’absence de communication en temps réel entre les différents acteurs du système. Ces éléments représentant des obstacles majeurs dans le succès de l’opération.
Cependant les experts sont optimistes. Selon eux, la mise à contribution des avancées technologiques dans la gestion courante des dossiers devrait permettre d’aboutir, non seulement à une meilleure approche de la clientèle. Mais également à une gestion saine et dynamique du système et à une traçabilité efficace des données de bout en bout.
En outre, cette mutualisation des moyens permettra une authentification des flux entrants et sortants des données du système. Ainsi qu’une accélération des procédures de prise de décision dans le cadre des confirmations ou non des garanties et des règlements des sinistres.
Pour rappel, la Carte Brune d’Assurance a pour objectif principal de garantir aux victimes des accidents de la circulation, une brève indemnité des dommages qui leurs sont causés. Notamment par les automobilistes non-résidents et en provenance d’autres Etats Membres de la CEDEAO. Elle a été lancée en Novembre 2016 .
Viviane Yoboué Avec Togo First
