Selon la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), les raisons du retard de la mise en régulation seraient entre autres le fait que les assureurs peineraient à trouver des actionnaires locaux susceptibles de rentrer dans leur capital.
L’une des raisons de ce retard serait le faible nombre d’opérations de consolidation observées dans la zone. La CIMA comptait en effet, à la fin juillet 2018, 180 sociétés d’assurance. Parmi celles-ci, seules 87 étaient conformes aux exigences réglementaires, rapporte l’agence Ecofin.
Cette nouvelle régulation devrait de faire en 3 phases : La première phase consistait à fixer le capital minimum à 3 milliards de FCFA (5,2 millions USD) pour les sociétés anonymes et à 2 milliards de FCFA (3,4 millions USD) pour les mutuelles.
Le projet exige également des fonds propres complémentaires supérieurs ou égaux à 80% du capital social. Le délai pour ce premier palier expire le 31 mai 2019.
Pour la deuxième phase, le capital minimum sera porté à 5 milliards FCFA pour les sociétés anonymes et à 3 milliards FCFA pour les mutuelles.
Par ailleurs, notons que cette décision de la CIMA vise à renforcer la solidité financière des compagnies d’assurance, à réduire le risque de faillite et à encourager la consolidation dans le secteur.
Rappelons que le Conseil des Ministres, en charge des assurances, avait appelé en 2016 les sociétés anonymes d’assurance à porter leur capital social de 1 milliard de FCFA (1,7 million USD) à 5 milliards de FCFA (8,6 millions USD). Ainsi que les sociétés mutuelles qu doivent passées de 800 millions de FCFA (1,3 million USD) à 3 milliards de FCFA (5.2 millions USD). ). Quant à la CIMA,rappelons que c’ est l’ organisme communautaire du secteur des assurances qui réunit les Etats d’Afrique
Meliane Nomel