La Banque africaine de développement (BAD) prévoit de financer au cours des cinq prochaines années 35 projets d’une valeur de près de $ 4,94 milliards dans l’espace communautaire de la CEDEAO en faveur des infrastructures de transport et technologiques, de l’énergie et dans la résilience climatique.
La stratégie d’intégration régionale de l’Afrique de l’Ouest pour la période 2020-2025 a été défini au cours d’un webinaire le 26 novembre dernier. La stratégie d’intégration de la région met en évidence l’abondance des ressources, la diversité et les opportunités de la région. Ainsi, la priorité de la banque est de développer des infrastructures transfrontalières, des entreprises régionales, dans le but de développer le commerce intra régional et l’intégration financière de la région.
« Il est temps de développer les grands corridors routiers et ferroviaires au moment où le niveau du commerce intra-africain ne totalise que 13 % », souligne Pathé Gueye, commissaire en charge des infrastructures de la Commission de la CEDEAO.
Actuellement, la Banque affirme qu’elle consacre plus de la moitié de ses investissements dans le secteur des transports (30 projets en cours d’une valeur de $ 1,6 milliards environ) et de l’énergie (25 projets d’une valeur de $ 923,2 millions).
Cet investissement est réalisé sur la base des enseignements de la précédente stratégie (2011-2017) et il met en évidence les priorités de la Banque qui coïncide avec les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), des objectifs de développement durable, la Vision 2020 de la CEDEAO et les accords mondiaux sur le changement climatique.
« Les fonds pour financer ces programmes proviendront des allocations de l’institution financière, mais également d’autres bailleurs, y compris le secteur privé », a souligné Laure Akin-Olugbade, directrice générale de la BAD pour l’Afrique de l’ouest.
Rachelle SEKONGO