La Banque africaine de développement fait un don de 937 000 dollars américains au projet SYMUF

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La Banque africaine de développement a fait un don de 937 000 dollars américains au projet SYMUF à travers le Fonds d’assistance au secteur privé africain, un fonds fiduciaire multidonateur.  Dans le but de lancer un projet multinational visant à créer des emplois et à améliorer les moyens de subsistance des jeunes dans trois pays africains. L’initiative Creating Sustainable Youth MSMEs Through Urban Farming (SYMUF) va soutenir les jeunes agriculteurs attirés par l’agriculture urbaine au Nigéria, en République démocratique du Congo (RD Congo) et en Ouganda.

La Banque s’est associée à un consortium de centres d’incubation dans les pays participants pour mettre en œuvre le projet. Il s’agit de l’Africa Projects Development Centre (APDC) au Nigéria, de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA-Bukavu) en RD Congo et de l’African Agribusiness Incubation Network en Ouganda.

Bien que situés dans des régions différentes du continent, les trois pays sont tous aux prises avec un taux de chômage élevé chez les jeunes et des opportunités économiques limitées.

Le projet SYMUF, qui s’inscrit dans le cadre du programme Empowering Novel Agri-Business Led Employment (ENABLE) Youth de la Banque, va utiliser des incubateurs d’entreprises et des produits financiers pour aider à transformer les micros, petites et moyennes entreprises en entreprises bancables. Il permettra aux jeunes d’acquérir des compétences agro-industrielles et techniques, notamment des pratiques agricoles respectueuses du climat, des technologies, des réseaux de marché et un mentorat professionnel.

Dans son discours prononcé par Orison Amu, directeur des opérations de la Banque au Nigéria, lors du lancement du projet à Abuja, le directeur général du Bureau pays de la Banque africaine de développement pour le Nigéria, Lamin Barrow, a souligné l’engagement de la Banque à promouvoir l’entrepreneuriat.

« La Banque s’est engagée à créer des emplois et à fournir des revenus aux jeunes Africains qui sont attirés par l’agriculture urbaine, mais n’obtiennent pas d’emplois, de capitaux ou de crédits pour exploiter leurs entreprises agricoles, a déclaré M. Barrow. Ce projet s’adressera aux jeunes chômeurs et à ceux qui en sont aux premiers stades de démarrage et qui n’ont pas réussi à décoller en raison de compétences et de ressources financières limitées. »

Alex Ariho, directeur général de l’African Agribusiness Incubation Network en Ouganda, a déclaré que le projet SYMUF aiderait les jeunes agripreneurs africains à surmonter les défis de l’incubation et de la gestion des start-ups. « En collaboration avec tous les partenaires, nous sommes déterminés à faire du projet SYMUF l’un des meilleurs projets parrainés par la Banque africaine de développement », a-t-il ajouté.

Le coordonnateur de projet de l’IITA-Bukavu, Noel Mulinganya, a salué la Banque africaine de développement comme « un partenaire important et exceptionnel durant toutes ces années ».

Chiji Ojukwu, directeur général d’Africa Projects Development Centre, au Nigéria, a déclaré : « Nous sommes reconnaissants envers la Banque africaine de développement pour avoir cru en notre consortium et nous avoir donné l’opportunité de déployer notre expertise en agriculture urbaine afin de permettre à de jeunes agripreneurs de se développer dans les pays africains sélectionnés ».

Selon Edson Mpyisi, coordonnateur du programme ENABLE Youth de la Banque africaine de développement, « ce programme est conçu pour rendre autonome les jeunes à chaque étape de la chaîne de valeur de l’agro-industrie en tant qu’agripreneurs en exploitant de nouvelles compétences, les technologies et approches de financement. »

La Banque a investi plus de 400 millions de dollars dans 15 pays africains dans le cadre de ce programme, a-t-il ajouté.

Selon le chef de la Division agribusiness à la Banque, Damian Ihedioha, « la Banque est convaincue que la dynamique nouvelle émergente de l’entrepreneuriat en Afrique doit être soutenue et entretenue pour la prospérité du continent. »

Le Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA) octroie des dons pour l’assistance technique et le renforcement des capacités afin de promouvoir des programmes catalytiques et innovants, conformément à la stratégie de développement du secteur privé de la Banque. Le gouvernement du Japon et la Banque africaine de développement sont des contributeurs actifs du fonds, qui, à ce jour, a fourni plus de 76 millions de dollars à 100 projets dans plus de 38 pays d’Afrique.

Rachelle SEKONGO avec SERCOM BAD

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