La banque d’affaires américaine, JP Morgan, a dominé le classement des arrangeurs pour les émissions d’obligations internationales émises par des entités africaines, selon de récentes données du marché. Elle a géré des processus d’emprunt pour un montant de 2,45 milliards de dollars, enregistrant une progression de 55,4% par rapport à son activité de 2022, quand elle était cinquième.
JP Morgan devance également sa concurrente Citi qui, en 2021 et 2022, était la première banque d’affaires en termes d’arrangement d’obligations internationales émises par des pays africains. S’élevant à 1,51 milliard de dollars, ses volumes arrangés sont en recul de 54,3% par rapport à 2022.
Il est important de rappeler que le groupe Citi est resté le premier arrangeur pour les obligations internationales émises par les gouvernements africains, tandis que JP Morgan a pris de l’avance avec les émissions d’entreprises.
Dans le détail, Citi a maintenu sa position de leader dans l’arrangement pour les gouvernements africains, alors que JP Morgan a dominé dans le domaine des émissions d’entreprises. Le top 5 de ces arrangeurs d’obligations internationales africaines est complété par BNP Paribas, Deutsche Bank et la branche corporate et investissement du groupe français Crédit Agricole.
L’année 2023 a été celle au cours de laquelle les émissions d’obligations internationales par des entités africaines ont été les plus faibles. Au total, 14,8 milliards de dollars ont été mobilisés via ce processus. En comparaison, en 2021, le secteur avait rapporté 49,7 milliards de dollars aux gouvernements ainsi qu’aux entités privées et supranationales africaines.
Avec Agence ecofin