Plus de 990 248 dollars américains, soit environ 600 millions FCFA, ont été injectés par la Banque africaine de développement (BAD) dans l’autonomisation des femmes en situation de vulnérabilité au Togo. Ceci, à travers le Projet d’appui à l’inclusion financière des femmes vulnérables (PAIFFV).
Concrètement, à travers ce projet lancé en 2016 dans les régions Maritime et de la Kara, et élargi à celle des Savanes en 2022, plus de 15 000 crédits ont été octroyés à plus de 13 500 bénéficiaires.
Grâce à ces crédits, 8 072 micro et très petites entreprises ont été créées selon le groupe bancaire qui précise que “chaque micro et très petite entreprise a aussi permis de créer 1,2 emploi”. Avec ces chiffres, le projet affiche un bilan positif comparativement à l’objectif initial de 10 000 femmes bénéficiaires ciblées.
Le PAIFFV approuvé en 2016 par la BAD, est essentiellement destiné à la réinsertion socio-économique des groupes vulnérables, en particulier, les femmes handicapées, celles souffrant de fistule obstétricale, ou victimes de traite et d’exploitation sexuelle, les filles-mères disposant de faibles revenus et les femmes portefaix.
D’un coût global de 2,08 millions de dollars (soit 1,2 milliard FCFA), il est financé à hauteur de 1,8 million de dollars par le Groupe de la BAD et de 225 685 dollars par le gouvernement togolais.
Avec Togo first