Le Nigéria et les États-Unis renforcent leur coopération économique en lançant, le mardi 24 juin 2025, le Forum du Groupe de Travail sur le Partenariat Commercial et d’Investissement (CIP). Ce nouveau cadre vise à stimuler les échanges bilatéraux en s’attaquant aux blocages structurels qui freinent le commerce et les investissements.
Fruit d’une collaboration entre le ministère fédéral nigérian de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement (FMITI) et la Mission diplomatique américaine, cette initiative marque une évolution stratégique. Elle remplace le Dialogue Commercial et d’Investissement lancé en 2017, jugé trop rigide et peu tourné vers l’exécution concrète. Le nouveau dispositif, repensé en 2023, veut privilégier l’action à la déclaration.
Un outil de mise en œuvre plutôt qu’un cadre de discussion
Lors de la cérémonie d’ouverture à Abuja, la ministre du FMITI, Dr Jumoke Oduwole, a rappelé les ambitions du programme : « Le CIP est un outil stratégique pour libérer le potentiel du commerce et de l’investissement, lever les barrières non tarifaires et générer des emplois durables. »
Ce partenariat vise en effet à enclencher des réformes concrètes dans trois secteurs jugés prioritaires : l’agriculture, l’économie numérique et les infrastructures. Des groupes de travail spécialisés sont mis en place pour identifier les obstacles réglementaires, encourager les innovations et soutenir des projets de coopération ciblés.
L’approche se veut pragmatique : il ne s’agit plus seulement de dialoguer entre institutions, mais de mettre en relation directe les gouvernements, les investisseurs et les entreprises des deux pays pour favoriser des avancées mesurables.
Washington veut peser sur le terrain économique
Du côté américain, l’implication est claire. L’ambassadeur des États-Unis au Nigéria, Richard M. Mills Jr., a qualifié le CIP de « priorité majeure de son mandat », soulignant l’engagement des États-Unis à renforcer les liens commerciaux bilatéraux et à « promouvoir une prospérité partagée ».
En mission pour représenter le Secrétaire permanent du FMITI, Mme Gertrude Orji, directrice de la promotion des investissements, a de son côté réaffirmé l’implication de son ministère dans le processus : « Nous misons sur le dialogue, l’engagement des investisseurs et des efforts conjoints en matière de politiques publiques », a-t-elle déclaré.
Une stratégie d’influence économique dans un contexte concurrentiel
Le lancement du CIP intervient dans un contexte où le Nigéria, première économie d’Afrique, cherche à diversifier ses partenaires stratégiques. Les États-Unis, de leur côté, multiplient les initiatives pour consolider leur présence économique sur le continent, alors que d’autres puissances comme la Chine ou la Turquie y ont pris une longueur d’avance.
La création de groupes de travail ciblés sur des domaines à fort potentiel vise à renforcer l’attractivité du Nigéria pour les capitaux étrangers, tout en permettant aux entreprises locales d’accéder plus facilement au marché américain.
Une mise en œuvre attendue, sous haute surveillance
Le véritable défi du CIP résidera dans sa capacité à transformer ces engagements politiques en résultats tangibles. Cela suppose une coordination efficace, un suivi rigoureux, et surtout une volonté partagée d’agir vite sur des chantiers connus, comme la bureaucratie douanière, les incertitudes réglementaires ou les insuffisances logistiques.
S’il tient ses promesses, le partenariat pourrait bien devenir un modèle de coopération économique entre une puissance du Nord et un acteur clé du Sud global.
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