Achat à crédit : Les paiements BNPL devraient atteindre 1,62 milliard de dollars en 2025 au Nigeria

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Imaginez acheter un téléphone aujourd’hui et le payer petit à petit, sans pression. Au Nigeria, ce rêve devient réalité grâce au « Buy Now, Pay Later » (BNPL), ou « achète maintenant, paye plus tard ». Ce système permet de faire ses courses et de répartir le coût sur plusieurs mois, souvent sans intérêt. En 2025, ces paiements devraient grimper à 1,62 milliard de dollars dans le pays, une hausse de 13,8% en un an. Pourquoi cette explosion ? Et qu’est-ce que ça change ?

Le BNPL, c’est une révolution pour les consommateurs. Au lieu de débourser tout d’un coup, ils paient en morceaux. Au Nigeria, des entreprises comme CredPal ou Easybuy rendent ça possible. Vous achetez sur Jumia, la grande plateforme en ligne, et hop, vous étalez les frais. Résultat ? Plus de pouvoir d’achat, surtout dans un pays où l’argent liquide domine encore.

Ce boom n’est pas un hasard. Entre 2021 et 2024, le BNPL a grandi de 23,1% par an, porté par l’essor du commerce en ligne et une population jeune, friande de solutions modernes. D’ici 2030, le marché pourrait atteindre 2,61 milliards de dollars, selon un rapport publié le 27 février 2025 par ResearchAndMarkets.com. « Le marché BNPL du Nigéria connaît une croissance rapide, tirée par l’augmentation de l’activité de commerce électronique, les initiatives d’inclusion financière et l’évolution des préférences des consommateurs« , note le document.

Mais le BNPL ne s’arrête pas aux boutiques en ligne. Il touche désormais les transports et les services publics. Par exemple, le gouvernement nigérian propose de convertir les voitures au gaz naturel avec des paiements échelonnés. Une idée maligne pour rendre ce changement abordable. Cela montre comment le BNPL s’infiltre dans la vie quotidienne, au-delà des simples gadgets.

Pourtant, tout n’est pas rose. La concurrence s’intensifie entre acteurs comme Motito ou Easybuy. Et si les clients ne remboursent pas ? Le risque existe. Heureusement, des règles plus strictes, comme celles de la Banque centrale du Nigeria, surveillent le secteur. Objectif : éviter les dérapages tout en boostant l’accès au crédit.

Pour les Nigérians, le BNPL ouvre des portes. Ceux qui n’ont pas de carte bancaire ou de gros moyens peuvent enfin acheter ce dont ils ont besoin. C’est une bouffée d’air dans une économie tendue. Et pour les entreprises, c’est un moyen d’attirer plus de clients. Un cercle vertueux ? Peut-être, si tout reste sous contrôle.

En 2025, le Nigeria montre la voie. Avec 1,62 milliard de dollars de paiements BNPL, ce système redessine l’économie locale. Une tendance à suivre, même chez nous, où ce modèle pourrait bien débarquer un jour.

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