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  • 12/11/2025

IFC accorde 10 millions de dollars à Lula pour soutenir les PME sud-africaines

L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé, le mardi 11 novembre, un prêt en monnaie locale de 170 millions de rands (10 millions de dollars) à Lula Lend, la fintech sud-africaine spécialisée dans le financement numérique des PME. Cette initiative vise à stimuler la croissance des micro, petites et moyennes entreprises et à soutenir la création d’emplois.

 

La majeure partie de ce financement – au moins 80% – sera dédiée aux micro et petites entreprises. En Afrique du Sud, les MPME génèrent environ 34% du PIB et assurent 60% des emplois. Pourtant, la majorité de ces entreprises formalisées n’ont pas accès au crédit, selon le rapport sur les lacunes de financement des MPME.

 

Trevor Gosling, PDG de Lula, souligne l’importance de ce partenariat : « Notre mission est de donner à chaque PME sud-africaine les moyens de réussir. Ce partenariat avec IFC nous permettra d’octroyer davantage de fonds de roulement, stimulant ainsi leur croissance et leur succès à long terme. »

 

Le vice-président d’IFC pour l’Afrique, Ethiopis Tafara, insiste sur le caractère innovant du modèle de Lula : « Il permet d’élargir l’accès au financement pour les petites entreprises sud-africaines, donnant aux entrepreneurs les moyens de créer des emplois et de stimuler une économie plus résiliente et inclusive. »

 

Lula offre des prêts entièrement numériques et sans garantie, souvent accordés à des entreprises qui empruntent pour la première fois. Environ 90% de ses clients sont des primo-emprunteurs, ce qui permet un financement rapide là où les banques traditionnelles exigent des garanties ou un historique de crédit.

 

Ce partenariat entre IFC et Lula existe depuis 2019 et s’inscrit dans la stratégie plus large de l’IFC pour encourager une croissance inclusive et renforcer les PME. Depuis 2018, l’IFC a investi et mobilisé près de 25 milliards de rands pour soutenir les MPME en Afrique du Sud, faisant du pays son principal marché africain et son cinquième au niveau mondial.

 

Avec ce nouveau financement, l’objectif est clair : faciliter l’accès au crédit pour les petites entreprises, stimuler la création d’emplois et renforcer la résilience économique du pays.