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À fin mars 2025, la dette publique ivoirienne reste soutenable, mais la forte charge de la dette intérieure et les échéances à venir exigent une gestion prudente, malgré les réformes engagées pour renforcer la transparence et limiter les risques de change.

La Sierra Leone, frappée par pauvreté, dette et changement climatique, risque de perdre 10% de son PIB d’ici 2050, selon la Banque mondiale. Gouvernance faible et économie fragile aggravent la crise. Réformes, gestion de la dette et investissements verts, avec aide internationale, sont essentiels pour un avenir résilient.

En mai 2025, la Zambie a alloué 15,8 milliards de kwachas (641 millions USD) aux services publics : 5,5 milliards pour la dette, 5,3 milliards pour les salaires, 1,8 milliard pour les retraites et la sécurité alimentaire, 1,9 milliard pour les opérations (médicaments, élections 2026) et 1,3 milliard pour les infrastructures (routes, écoles, aéroports), visant un équilibre budgétaire et des réformes.

Le DPBEP 2026-2028 de la Côte d’Ivoire, adopté le 21 mai 2025, cible une croissance de 6,3% par an, l’inclusion sociale et une gestion rigoureuse des finances, avec un budget en hausse (29,9 à 34,9 milliards de dollars). Il mise sur les recettes intérieures (61,2%), les investissements publics (42,5%) et limite l’endettement, dans un contexte mondial incertain.

L'Éthiopie a obtenu la restructuration de 8,4 milliards de dollars de dette pour alléger sa charge financière et relancer son économie. Cet accord, conclu dans le cadre du G20, réduit le service de la dette de 2,5 milliards jusqu'en 2028, mais des défis demeurent, notamment les négociations avec les créanciers privés et l'instabilité économique.

Le Gabon a remboursé 17,9 milliards FCFA à la Banque mondiale pour lever la suspension des financements et restaurer la confiance des bailleurs. Ce geste améliore la crédibilité du pays, mais ne résout pas la crise de la dette, qui dépasse 70,5% du PIB.

Un audit de février 2025 révèle une dette sénégalaise de 99,7 % du PIB en 2023, bien au-delà des chiffres officiels, déclenchant une crise de confiance et une dégradation de la note souveraine, tandis que le FMI, via Julie Kozack, propose une aide conditionnée à des réformes pour stabiliser les finances, laissant le Sénégal face à un avenir incertain où la transparence sera clé.

Ces mesures sont nécessaires mais leur mise en œuvre reste incertaine. Le Ghana a-t-il la volonté politique d’engager des réformes aussi impopulaires que cruciales ? Sans action rapide, le pays risque une récession prolongée, une montée du chômage et une explosion des tensions sociales.

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, le 15 mars 2023, l’octroi d’une dette subordonnée de 147...

Aux prises avec une grave crise économique, Accra a suspendu en décembre dernier le paiement de la majeure partie de sa dette extérieure en...