Banque participative : Bank Assafa à l’assaut du marché marocain

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Youssef Baghdadi, président du directoire de Bank Assafa a dévoilé le 20 juillet 2017 sa stratégie de communication.  Il a présenté lors d’une conférence de presse, les cinq valeurs qui fondent la vision de la banque (Confiance, Dévouement, Innovation, Intégrité et Transparence).

 
Bank Assafa a alloué un budget conséquent à la communication. La filiale participative d’Attijariwafa bank va prendre d’assaut tous les canaux de communication disponibles pour atteindre sa cible. Ainsi la télévision, la radio, la publicité sur le web, la presse, affichages tous formats, seront mis à contribution. « La communication va jouer un grand rôle dans la sensibilisation de la population aux nouveaux produits que nous allons mettre sur le marché », a déclaré Youssef Baghdadi.
Même si l’industrie de la banque participative se met en place lentement, les opérateurs, eux, ont déjà entamé une course de fond, notamment sur le volet communicationnel. Sur les 8 acteurs qui ont reçu leur agrément (5 banques à part entière et 3 fenêtres participatives), ils sont, à l’heure actuelle, deux à faire la course en tête. Il s’agit de Bank Assafa, filiale participative du groupe Attijariwafa bank, et de sa rivale Umnia Bank (CIH Bank).
 
Toutefois, il est à noter que les banques participatives ne sont pas encore opérationnelles . La Bank Al-Maghrib et le Conseil Supérieur des Oulémas (CSO) peaufinant encore certains paramètres de cette nouvelle industrie.
La convention d’ouverture des comptes est l’une des pièces maîtresses manquantes. Sans l’entrée en vigueur de cette convention, les banques participatives ne peuvent ouvrir de comptes à leurs clients.
Si Attijariwafa n’a pas encore commencé à vendre l’activité de sa filiale islamique, CIH Bank a d’ores et déjà ouvert trois agences fin mai dernier, à Casablanca et Rabat. Umnia Bank, première banque participative à s’être officiellement lancée au Maroc, est déjà opérationnelle.
 
Pour rappel, La finance participative (ou crowdfunding) permet le développement de divers projets en s’appuyant sur les contributions financières du grand public. Intégrant parfaitement les principes de la finance islamique, les banques participatives Marocaines ont interdiction de percevoir ou de verser des intérêts.
La seule rémunération qu’elles sont autorisées à percevoir est celle issue des dépôts d’investissements des clients. Autrement dit, les dépôts des clients servent à financer des projets dont les résultats serviront à rémunérer le déposant et la banque.
 

Viviane Yoboué

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