« Al Baraka » est constitué de valeurs mobilières, de créances. Ainsi que de liquidités que possèdent de façon collective des investisseurs sous forme de parts.
« Al Baraka » est l’un des premiers fonds de l’espace UEMOA qui garantit la conformité des placements aux règles de la finance islamique. A souligné Mamina Dosso, l’une des responsables de Raouda Finance .
Le conseiller du ministre ivoirien en charge de l’économie et des finances Siaka Fanny, a annoncé au cours de cet évènement que le gouvernement poursuivra l’implémentation de la finance islamique dans le pays.
A ce jour, aucune information n’est rendue publique concernant le capital de ce fonds ni sur le nombre de ses associés.
Par ailleurs, notons que le système financier islamique se fonde sur 5 principes majeurs à savoir : l’interdiction de l’intérêt et de l’usure (le riba), le partage des pertes et profits , l’interdiction des secteurs d’activité illicites (alcool, armement, jeu de hasard etc.) .Ainsi que l’interdiction du risque excessif, de la spéculation (algharar) et l’adossement à un actif tangible « asset based banking ».
Pour rappel, Après le franc succès enregistré par le premier Sukuk (emprunt sous forme d’obligations islamiques ) émis en novembre 2015, le Trésor ivoirien a remis le couvert. En août 2016, un second Sukuk a été émis et portait sur un montant de 150 milliards de Fcfa. Aujourd’hui
« Al Baraka » vient redynamiser la finance islamique en Cote d’Ivoire.
Meliane Nomel