La quatrième édition du Salon africain des assurances (SADA) se tiendra les 24 et 25 juin 2021, à la Caistab dans la commune du Plateau et mettra un accent sur la digitalisation des assurances au profit des populations.
Selon le commissaire général de ce salon, Valérie Kouamé, il s’agit d’arriver à une dématérialisation des opérations d’assurances, un secteur déjà méconnu du grand public car considéré comme l’apanage des personnes financièrement nanties afin d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur pour le bien des populations cibles.
« Digitaliser le secteur va lui permettre d’être plus dynamique, plus efficient afin que tout le monde puisse être bénéficiaire. La digitalisation permet une dématérialisation et un allègement des procédures d’inscription. La problématique est que les acteurs dans ce domaine puissent trouver des solutions aux acteurs en assurance qui ont beaucoup à faire pour la population en termes de bénéfices des assurances », a expliqué Mme Kouamé.
Le SADA a pour objectif de valoriser les assurances, promouvoir ses produits et faciliter son accès aux populations et créer un espace de rencontres entre les acteurs du secteur et les populations. Toute chose qui pourra lever les préjugés sur ce secteur et convaincre toutes les couches de la société à s’approprier les assurances.
Sur ces deux jours, les organisateurs annoncent une journée portes ouvertes, un salon virtuel, des expositions-ventes, des mini-conférences et une cérémonie de récompenses des meilleurs acteurs du secteur, dénommée « les Awards des assurances ».
Le taux national de pénétration du secteur des assurances est estimé à 1,6% et place la Côte d’Ivoire en tête au niveau de l’Afrique de l’Ouest. Un taux que les organisateurs du SADA voudraient propulser à 5% dans les années à venir à travers ce forum économique.
Rachelle SEKONGO avec AIP
