Pour la campagne 2024, le prix de la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère, est fixé à 275 F CFA/kg aux producteurs.
L’information a été rendue publique par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d’une conférence de presse consacrée à l’ouverture de la campagne 2024 de commercialisation du cajou, le mercredi 21 février 2024 à Abidjan.
« La campagne 2024 va se dérouler dans un contexte international marqué par la persistance de la crise russo-ukrainienne dont les effets sont aujourd’hui aggravés par le conflit entre Israël et le Hamas. Tenant compte de ce contexte international et de la nécessité de sauvegarder l’intérêt des opérateurs nationaux, notamment les producteurs, le gouvernement fixe le prix plancher obligatoire de 275 F CFA/kg aux producteurs, pour la noix de cajou bien séchée et bien triée, ne comportant aucune matière étrangère », a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani.
Selon le ministre d’Etat, les projections de production de noix brutes de cajou, au titre de la campagne qui va s’ouvrir, sont bonnes. Elles se situent, en effet, à 1 250 000 tonnes contre 1 225 935 tonnes en 2023, soit une hausse attendue de 5%. Le niveau de transformation attendu devrait passer à 320 000 tonnes contre 265 863 tonnes en 2023, soit une hausse prévisionnelle de 20%.
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Dressant le bilan de la campagne écoulée, le ministre Adjoumani a révélé que le revenu aux producteurs est estimé à 391 milliards FCFA contre 363 milliards en 2022, soit une augmentation de 8%.
Au niveau de la transformation, ce sont 28 unités actives qui ont transformé 265 863 tonnes de noix brutes représentant 22% de la production nationale, contre 224 036 tonnes en 202.
Quant à la transformation locale, elle enregistre une hausse de 94% de 2021 à 2023. Cette bonne tendance devrait se maintenir, au vu des perspectives de démarrage des activités de plusieurs unités au cours de cette année 2024.
Ces performances sont le résultat de la mise en œuvre, par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, des mesures spécifiques de soutien aux transformateurs de cajou décidées par le gouvernement. Ce qui fait de notre pays le 2ème fournisseur mondial d’amandes de cajou après le Vietnam, en plus d’être le 3ème pays transformateur mondial de noix de cajou.
Sandra Kohet (CICG)