Quand on évoque les pertes liées à la corruption dans le monde, les chiffres globaux sont vertigineux — mais ce sont les États en développement qui paient le plus lourd tribut. Selon une estimation largement citée, les pays en développement perdent 1,26 billion de dollars chaque année à cause de la corruption, des détournements, de la fraude et des flux financiers illicites.
Cette donnée n’est pas une abstraction : elle illustre
un transfert massif de ressources vitale d’États fragiles vers des circuits
opaques, souvent hors des frontières, amputant des budgets publics essentiels
(santé, éducation, infrastructures) — à l’échelle d’un continent comme
l’Afrique, les conséquences sont dramatiques.
L’Afrique parmi les plus touchées
Un rapport récent de Commission économique pour
l’Afrique (CEA-ONU) estime que le continent africain perd environ 88,6
milliards de dollars par an à cause des flux financiers illicites. Cela
représente près de 3,7% du PIB continental.
Autrement dit : des sommes potentiellement
mobilisables pour bâtir des écoles, équiper des hôpitaux, soutenir
l’investissement privé, ou accélérer la transformation structurelle des
économies africaines. Mais ces ressources s’échappent souvent hors du continent,
privant les États de fonds cruciaux pour le développement.
Pourquoi ces fuites sont-elles si nocives
?
Le message du président de la CEDEAO en
perspective
Quand le président de la Banque d’investissement et de
développement de la CEDEAO, Dr. George Agyekum Donkor, évoque les 1,26 billion
de dollars perdus par les pays en développement, il ne parle pas que de
statistiques : il parle aussi — et surtout — d’un gâchis structurel. En
intégrant l’Afrique dans cette catégorie, le chiffre donne une mesure de
l’ampleur du manque à gagner pour le continent.
Son appel à la jeunesse, aux institutions financières,
au secteur public et privé prend alors tout son sens : c’est un cri d’alerte et
un appel à l’action pour que les ressources restent là où elles doivent servir
— au développement, à la croissance, à la création d’emplois et d’opportunités.
Ce qu’il faudrait faire — et vite
La corruption et les fuites financières ne sont pas un
mal silencieux : ce sont des « écarts budgétaires gigantesques » qui, chaque
année, privent les pays en développement — et l’Afrique en particulier — des
marges de manœuvre nécessaires pour bâtir l’avenir.
L’appel de la CEDEAO, centré sur la jeunesse et
l’intégrité, ne relève pas du discours moralisateur, mais d’un impératif pour
le développement durable. Si les États, les institutions et les citoyens
s’engagent collectivement, la mobilisation des ressources internes peut
redevenir un levier de transformation réelle.
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