L’édition 2025 du Global AI Index, tout juste publiée par The Observer début décembre, remet les projecteurs sur un continent africain encore en construction numérique, mais déjà engagé dans la compétition mondiale autour de l’intelligence artificielle. Dans ce classement qui analyse 93 pays à travers 108 indicateurs d’investissement, d’innovation et de mise en œuvre, l’Afrique apparaît comme une zone contrastée : un potentiel évident, mais un terrain encore semé de défis structurels.
L’Égypte, portée par une stratégie gouvernementale
jugée solide et un environnement opérationnel mieux structuré que la moyenne
africaine, domine le continent et décroche la 47ᵉ place mondiale. Elle devance
l’Afrique du Sud (54ᵉ) et un Ghana (61ᵉ) qui confirme son intention de jouer
dans la cour des nations qui construisent activement leurs capacités
technologiques. Derrière ces trois locomotives, l’Algérie (65ᵉ) et le Maroc (68ᵉ)
s’installent dans le peloton de tête, suivis du Nigeria (69ᵉ), de Maurice (70ᵉ),
du Kenya (74ᵉ), du Sénégal (75ᵉ) et de la Côte d’Ivoire (84ᵉ), qui fait une
entrée remarquée dans la dynamique régionale.
Ce classement, relayé mi-décembre par l’Agence Ecofin,
souligne aussi une réalité plus sobre : malgré quelques avancées localisées,
l’ensemble du continent reste en retard sur des piliers essentiels comme la
recherche, le développement de talents, l’écosystème entrepreneurial ou les
infrastructures numériques. Autrement dit, les ambitions ne manquent pas, mais
les fondations doivent encore s’étoffer pour que l’Afrique transforme son
potentiel en véritable avantage comparatif dans l’économie de l’IA.
À l’échelle mondiale, la hiérarchie reste dominée sans
surprise par les États-Unis, qui affichent le score maximal, devant la Chine,
Singapour, le Royaume-Uni et la Corée du Sud. Une configuration qui rappelle
que la bataille de l’IA est avant tout une histoire de puissance économique, de
capacité d’investissement et de vision stratégique de long terme.
Dans ce tableau, la progression africaine n’a rien
d’anecdotique. Elle traduit les premiers effets de politiques publiques en
maturation, de centres de recherche émergents, d’initiatives privées et de
partenariats internationaux qui commencent à porter leurs fruits. Le chemin
reste long, mais l’enjeu est clair : l’IA n’est plus un luxe technologique.
C’est un levier de souveraineté économique et un accélérateur de développement
que le continent ne peut ignorer.
Zinia Farnandiz Sep 28, 2024
Absolutely loved this post! Your tips on how to style a blazer are spot on. Keep up the great work, can’t wait for your next post!
Loren Watson Sep 18, 2024
Cover broad of topic in web development industry. Explained a lot of basic programming knowledge with easy to understand explanation.
Walter White Sep 29, 2024
Employees who have the flexibility to work remotely often report higher job satisfaction. This can lead to increased employee retention workforce.