Au terme du premier semestre 2025, le budget de l’État ivoirien présente un bilan globalement positif. Selon la communication du ministère des Finances soumise au Conseil des Ministres, la mobilisation des ressources et l’exécution des dépenses se situent presque au niveau des objectifs fixés, reflétant un respect satisfaisant des engagements du programme économique et financier conclu avec le FMI.
Mobilisation des ressources
À fin juin, les ressources totales hors Comptes
Spéciaux du Trésor s’élèvent à 8 243,5 milliards FCFA, légèrement au-dessus des
prévisions de 8 236 milliards, soit un taux de réalisation de 100,1%.
Les recettes budgétaires atteignent 3 649
milliards FCFA, incluant 3 519,9 milliards FCFA de recettes fiscales. Si
certaines natures de recettes, comme l’impôt sur le revenu des capitaux
mobiliers (144,7 milliards) et la TVA (411,4 milliards), sont légèrement en
deçà des objectifs, d’autres dépassent les prévisions, notamment les droits et
taxes sur les produits pétroliers (+41,7 milliards), les revenus du pétrole et
du gaz (+11 milliards) et la taxe ad valorem sur l’or (+9,2 milliards).
Les ressources de trésorerie se situent à 4 594,5
milliards FCFA, supérieures aux prévisions de 4 398,7 milliards. Cette
performance est portée par les émissions de titres publics (3.551,8 milliards)
et les ressources extérieures (1.016 milliards), dont un appui budgétaire du
FMI de 426,9 milliards. Les transferts des entreprises publiques, bien que légèrement
en dessous de l’objectif, ont contribué à ces résultats.
Exécution des dépenses
Les dépenses totales à fin juin 2025 s’élèvent à
7 862,2 milliards FCFA, soit 97,2% des prévisions. Les dépenses de personnel (1
337,1 milliards) et les charges financières de la dette (861 milliards)
respectent les objectifs, tandis que certaines subventions, notamment au
secteur de l’électricité (29,9 milliards contre 10,9 prévus), dépassent les
attentes.
Les dépenses d’investissement, financées par le
Trésor (1 120,1 milliards) et les financements extérieurs (596,9 milliards),
présentent un taux d’exécution de 93,4%. L’analyse montre que 22 ministères et
institutions ont consommé plus de la moitié de leurs crédits d’investissement,
tandis que 16 restent en deçà de 50%.
Par ailleurs, les dépenses sociales et de lutte
contre la pauvreté dépassent les objectifs planchers, avec 1 978 milliards FCFA
et 526,6 milliards de FCFA respectivement, démontrant l’engagement de l’État
dans le soutien aux populations vulnérables.
Déficit budgétaire et perspectives
Le déficit budgétaire à fin juin s’élève à 1 054,4
milliards FCFA, inférieur au niveau plancher fixé de 1 146,3 milliards,
attestant du respect des engagements avec le FMI.
Le ministre des Finances, Adama Coulibaly, a
souligné que les efforts de mobilisation des ressources, d’optimisation de
l’exécution des crédits d’investissement et de maîtrise des dépenses de
fonctionnement se poursuivront au deuxième semestre. L’objectif reste de
garantir le respect des engagements internationaux et de soutenir les projets
du Plan National de Développement.
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