L’Afrique du Sud et la Namibie sont les pays africains qui ont affiché les taux de pénétration de l’assurance les plus élevés en 2024, selon le rapport annuel de l'Organisation des assurances africaines (OAA) publié le lundi 20 octobre 2025.
La pénétration de l’assurance (rapport entre les primes d’assurance brutes et le produit intérieur brut) dans le pays le plus industrialisé du continent a atteint 11,54% l’an passé, soit l’un des taux les plus élevés au monde.
En Namibie, le taux de pénétration de l’assurance s’est établi à 7,41%. Ces deux pays d’Afrique australe sont les seules économies du continent dont le ratio primes d’assurance brutes/PIB se situe au-dessus de la moyenne mondiale de 6,8%. Maurice occupe la troisième marche du podium avec un taux de pénétration de l’assurance de 4,97%.
Les faibles taux de pénétration de l’assurance sur le continent s’expliquent essentiellement par les niveaux bas d'inclusion financière, le faible pouvoir d’achat des populations, le poids important du secteur informel et les capacités de distribution limitées des compagnies d’assurance.
Les fortes disparités observées mettent en évidence les défis structurels liés à l'élargissement de l'accès à l'assurance en Afrique. Elles donnent, dans le même temps, un aperçu du potentiel de croissance important du secteur, à mesure que les économies africaines se formalisent et que les revenus des ménages augmentent.
Les Insurtech démocratisent l'assurance en Afrique
Le rapport souligne que de nombreuses insurtech tentent de réécrire les règles du jeu sur le marché africain des assurances, où les plus grosses parts restent encore à prendre. Ces jeunes pousses très agiles se démènent pour combler le déficit de couverture contre les différents risques en lançant des offres de micro-assurance axées sur une approche « mobile first », avec une distribution intégrée, une adhésion instantanée et des primes dérisoires et payables à l'utilisation, pour séduire les clients inaccessibles pour les assureurs traditionnels.
Ces offres, qui couvrent notamment les branches vie, santé et agriculture, ciblent principalement le bas de la pyramide, en l’occurrence les couches sociales à faible revenu et les travailleurs du secteur informel. A titre d’exemple, l’insurtech kényane Turaco, qui a étendu ses activités en Ouganda et au Nigeria, s'associe à des plateformes numériques et à des employeurs pour proposer une assurance-maladie très abordable. Sa compatriote Paula propose des offres d’assurance indicielle couvrant les risques de perte de récoltes et de bétail ainsi que des outils de conseil qui aident les petits exploitants agricoles à gérer les risques liés au climat, tels que la sécheresse, les inondations et les parasites.
Malgré leurs modestes ressources financières, les insurtech africaines chamboulent les modèles actuariels en s’appuyant sur les diverses avancées permises par le numérique, comme l’Internet des objets (Iot), la technologie blockchain, l’intelligence artificielle (IA) et les drones pour mieux segmenter les produits, déterminer les profils de risque et personnaliser les offres en fonction des besoins réels du client.
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